Test du Kobo by Fnac

Les liseuses à encre électroniques sont là depuis des années. Pourtant, une seule écrase le marché : le Kindle d’Amazon. Ce dernier est néanmoins handicapé en France par une offre en livres électroniques trop orientée vers le monde anglo-saxon. La Fnac, en partenariat avec le Canadien Kobo, tente à nouveau de tirer son épingle du jeu, après l’échec de son Fnacbook l’an dernier.

Test Video

Présentation

Le « Kobo by fnac » est une liseuse basée sur du papier électronique e-ink, comme les liseuses de Sony ou d’Amazon. C’est en fait la troisième génération de liseuse commercialisée par la société canadienne Kobo : le Kobo « Ereader Touch ». C’est une liseuse moderne dont voici les principales caractéristiques :

  • Ecran Tactile e-ink « Pearl » de six pouces, résolution 800×600 en 16 niveaux de gris
  • Processeur Freescale MX508, architecture ARM Cortex A8 à 800Mhz
  • Connectivité WIFI g/n
  • 2 Go de mémoire interne et slot pour carte Flash MicroSD (32Go max)
  • Un poids de seulement 158g
  • Une autonomie moyenne annoncée d’un mois.
  • Compatible avec les formats ePUB et PDF avec et sans DRM, ainsi que bien d’autres.

Avec son écran tactile et son processeur ARM, c’est une vrai petite tablette avec un écran e-ink. Notons au passage que ce dernier est équipé en e-ink pearl, qui se retrouve aussi sur les liseuses récentes de la concurrence (Kindle DX, PRS600 etc.). C’est la seconde génération d’encre électronique dont les principaux avantages sont :

  • Un contraste amélioré
  • Une vitesse de rafraichissement largement accrue : 120ms

Pour ceux, dont je fais partie, qui ont eu affaire à la première génération d’e-ink (un Sony PRS-500 pour ma part), les progrès sont très nets. Sans atteindre le contraste du papier, le confort de lecture est très bon. Tourner les pages n’occasionne plus (ou plus que rarement) le désagréable « flash » noir. La liseuse se permet même des semblants d’animation lors des zooms ou des défilements. Pas encore de vidéo donc, mais des progrès appréciables en réactivité.

Même éteint, le Kobo arbore fièrement le logo Fnac !

Déballage

Le Kobo est petit et sa boite aussi. Outre le Kobo lui-même, on n’y trouve une documentation succincte et un câble USB. Pour 129€, c’est un peu chiche: pas de housse, aucune protection pour le voyage, il vous en coutera 30€ supplémentaire pour une housse et 15€ de plus pour un chargeur secteur. Car sinon, le rechargement devra se faire par un ordinateur, si vous n’avez pas déjà un adaptateur secteur USB en rab (celui de votre iPod fera l’affaire…). Si vous êtes adhérent Fnac, 30€ vous seront remboursés en bons d’achat.

Une fois allumé, le Kobo vous propose de télécharger le logiciel Kobo sur le site de la fnac. C’est un peu son iTunes à lui, mais cette étape n’est pas obligatoire, le Kobo pouvant se connecter tout seul à sa bibliothèque en WIFI.

 

L’accueil vous montre les derniers livres lus.

Prise en main

Première constatation, le Kobo est très léger, le mien est habillé de blanc, mais vous pouvez aussi l’avoir en noir. L’arrière est matelassé façon « argent », il existe aussi en rose, bleu et noir. Un seul bouton en bas au milieu permet de revenir à l’accueil, façon iPad. Tout se fait via l’écran tactile, c’est très agréable pour tous les tablet-junkies que nous sommes devenus !

Un seul port, pour le câble USB de recharge et de synchronisation. Il est propriétaire, c’est dommage, on aurait largement préféré un port micro-USB afin d’utiliser un câble standard. On remarque également un slot pour une carte flash Micro SDHC, et outre un discret bouton de reset à l’arrière, c’est tout. Pas de prise casque, pas de haut parleur, la liseuse ne diffuse ni musique, ni vidéo.

À l’usage: la lecture

Le Kobo démarre en quelques secondes, moins s’il était en veille. Son écran d’accueil est constitué des couvertures des derniers livres lus, des menus déroulants « Bibliothèque », « Librairie» et « Reading Life » ainsi que de trois icônes en bas de l’écran. Ils correspondent aux réglages, à l’aide, et à la synchronisation en ligne de votre « Reading Life ».

Vous retrouverez sans surprises vos livres dans le menu « Bibliothèque », ils sont présentés avec leurs titres, auteurs et illustrés de leurs couvertures. La liseuse garde la trace des dernières pages consultées et des éventuelles annotations que vous auriez écrites dans chaque ouvrage. Il est possible d’éliminer un livre, de marquer des favoris ou de faire une recherche dans la bibliothèque entière, ce qui est fort appréciable si vous avez beaucoup d’ouvrages. Il n’est toutefois pas possible de faire des dossiers pour organiser sa bibliothèque et si vous avez 10 000 livres, (parfaitement possible avec une carte SD), cette option pourrait finir par vous manquer.

Le Kobo s’avère être assez adaptée aux BD.

La lecture sur encre électronique est bien plus reposante pour les yeux que sur un écran LCD, et la lecture sur le Kobo est visuellement très agréable. Le confort de navigation va néanmoins beaucoup dépendre du format du texte que vous allez vouloir consulter. Dans le meilleur des cas, vous allez consulter un fichier ePUB ou PDF ne contenant pratiquement que du texte et correctement formaté. C’est le cas que vous rencontrerez généralement quand vous achetez un ebook sur la boutique en ligne du Kobo. Le confort est alors très bon, les pages se tournent vite, vous pouvez naviguer dans le livre assez rapidement et changer la taille des caractères et même la police.

Les documents plus lourds, contenant beaucoup d’éléments graphiques ou incorrectement formatés pour la liseuse feront ressortir les défauts inhérents à la technologie e-ink et les limitations d’un processeur assez modeste. La taille et la résolution de l’écran, comme pour pratiquement toutes les autres liseuses, rendent le Kobo inadapté à la consultation de livres techniques ou contenant beaucoup de schéma et de formules. Même si elle est capable de les ouvrir, le zoom et la navigation sur une grande page seront possibles, mais peu confortables.

Pourtant, et c’est une excellente chose, la liseuse est ouverte. En la connectant sur votre ordinateur, elle apparaitra comme une simple clé USB sur laquelle vous pourrez déposer vos propres documents ePUB, PDF, CBZ, TXT, HTML, PNG, etc.

Les best-sellers sont en vitrine.

Le shopping

Pour commencer son shopping, il vous faudra un compte Fnac ou une inscription sur la boutique Kobo. Les livres peuvent être achetés via le logiciel Kobo (Mac et PC), la boutique Fnac,  ou directement sur la liseuse en Wifi.

L’installation du logiciel Kobo sur PC (non testé sur Mac) s’est passée sans histoire, mais un redémarrage fut nécessaire avant que mon Windows 7 ne daigne reconnaître le Kobo correctement. L’utilisation de ce logiciel est d’une grande simplicité, trois onglets : votre bibliothèque, le store, et ce qu’il y a sur votre appareil.

Sur l’accueil du Store, on retrouve les best-sellers habituels des rayonnages de la Fnac, mais dès qu’on explore plus avant, surprise : pratiquement tous les titres sont en Anglais ! Que ce soit le Top 50 ou en parcourant les catégories, pas un seul titre en Français en vue.

Beaucoup de littérature anglophone…

Avec une recherche super facile : « Marc Levy » et « Musso », (pour être sur de trouver quelque chose), on finit par tomber sur des livres en français, au milieu de titres en Allemand et en Anglais.

Une recherche sur « Cyrulnik » ne nous donne que deux titres en français, et pas les derniers. Je n’ai même pas réussi à trouver le très populaire « Indignez vous » de Stéphane Hessel, seulement sa fiche de lecture !?

La catégorie « littérature et fiction »: tous les titres sont en anglais.

Quant aux livres gratuits, seulement 154 sont proposés, on est loin du projet Gutenberg, et en immense majorité des ouvrages anglophones.  De plus, l’offre est incohérente, un livre du domaine public comme « Walden » d’Henry David Thoreau est proposé à 3€ et gratuitement sur la même page (en anglais bien sur).

Enfin, l’offre « Kiosque à Journaux » est tout simplement indisponible dans « votre région », c’est-à-dire la France ? Il semblerait que le logiciel Kobo offre accès à la librairie Kobo, c’est-à-dire canadienne, avec quelques ouvrages Fnac. Évidemment, avec la liseuse, vous aurez accès à exactement la même offre via le Wifi.

Bon, pour résumer, ce n’est pas folichon. Entre les best-sellers, pas beaucoup moins cher en dématérialisé, l’offre anglophone à côté de la plaque et l’inexistence de la presse : des progrès sont urgents avant que l’offre Kobo ne présente un quelconque intérêt en France.

Heureusement, vous pouvez aussi télécharger des ebooks sur le site de la Fnac, bien plus fourni, et même de virtuellement n’importe quelle source ! L’ouverture ou ePUB, PDF, mais aussi au TXT, RTF, HTML et cbz en font un excellent terminal. De plus, couplé avec des logiciels libres comme Calibre, vous pourrez gérez et convertir facilement tous vos livres. Calibre donne aussi accès à des dizaines de sources d’actualités gratuites, téléchargées quotidiennement, et formatées pour votre liseuse.

Bonne surprise: il y a un Sudoku !

Les extra

Le Kobo se permet également de petits extra bien pratiques. On a en effet droit à une horloge, un carnet de croquis, un Sudoku et même un navigateur internet. Ce dernier n’est pas très agréable à utiliser, e-ink oblige. La faible vitesse de rafraichissement, l’affichage monochrome et la petitesse de l’écran font de ce navigateur rien de plus qu’une solution d’appoint. Le Sudoku s’avère par contre très agréable, même si aucun réglage de la difficulté n’est prévu, dommage…

La navigation internet n’est pas idéale, mais elle peut dépanner.

Conclusion

Le Kobo est une bonne liseuse, simple, légère et efficace dans son domaine d’expertise. Elle est malheureusement un peu plombée par une offre en contenue qui n’est ni homogène, ni lisible, ni très riche. Le logiciel – portail propriétaire est simpliste et complètement à côté de la plaque. Si vous comptiez utiliser le Kobo seul avec sa bibliothèque en ligne, vous risquez d’être déçu : à moins de vous contenter de quelques best-sellers, vous serez vite limités. À moins d’aimer lire dans la langue de Shakespeare, un comble pour un concurrent direct (et plus cher) du Kindle dont on aurait aimé qu’il se démarque par son offre francophone.

Cela dit, si vous prenez les choses en main et que vous sélectionnez vous-même vos ressources documentaires, en les convertissant au besoin, vous trouverez que le Kobo est un terminal ouvert, très agréable à utiliser.

16 réflexions au sujet de “Test du Kobo by Fnac”

  1. J’ai une tablette Android, j’ai acheté une douzaine d’ebooks sur le site de la FNAC en octobre 2011. Après quelques jours de lecture paisible, je suis partie en voyage, ce qui m’a permis de découvrir qu’il faut une connexion Internet pour accéder à la bibliothèque électronique FNAC. Plus grave en décembre 2011, à mon retour, connectée cette fois, mes livres ont complètement disparu: après moultes emails, la FNAC m’a annoncé que mes livres seraient réinstallés en janvier 2012 quand la FNAC aurait terminé sa migration. Début février 2012, n’ayant toujours aucun ebooks dans ma Fnacothèque, j’ai réécrit au service client: qui me répond que la migration n’interviendra qu’à l’été 2012 !!!! pour des livres achetés en octobre 2011, c’est un record d’efficacité. quant aux frustrations de ses clients, visiblement la FNAC s’en contre—. Elle m’a remboursé mes achats suite à mes très vives protestations, et offert un crédit cadeau de 75 euros. Mais je n’ai jamais pu lire les livres que j’avais achetés.

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  2. Bonjour,
    Dans votre article, vous dites que la difficulté SUDOKU n’est pas réglable… En fait, lorsque vous arrivez sur la grille, il faut en sortir! Vous quittez la grille, mais pas le PGm Sudoku.Et ensuite apparaît automatiquement les 4 niveaux de difficulté pour faire votre choix.
    Par contre, ce qui rend ce SUDOKU pratiquement inutilisable, c’est le fait que rien n’est conservé! Si vous sortez de Sudoku, pour continuer, par exemple la lecture d’un roman, la grille commencée est perdue! (Contrairement au roman où le KOBO retrouve la page où l’on s’est arrêté) Or il arrive régulièrement qu’une grille soit interrompue (Grande difficulté, envie de faire autre choses etc…)

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  3. Je suis allé tester le Kobo avec  des documents que j’ai enregistrés en pdf et en rtf, puisque ces formats sont réputés lisibles par le Kobo. J’ai pris aussi des documents en russe et en roumain pour tester le rendu de polices Unicode.
    Les documents pdf sont traités comme images de page donc il n’y a aucun problème de rendu de caractères. En revanche, avec un texte original en corps 14, c’est illisible sur le Kobo et si on grossit on perd le texte dans les marges… Il faudrait peut-être un texte en corps 18 sur une colonne de 8 à 9 cm converti en pdf pour le lire sur le Kobo.
    Avec des documents rtf, le Kobo recalcule la mise en page (ce qui prend trente secondes pour un texte de 44 pages) et du coup la lisibilité est bonne. Il multiplie le nombre de pages par quatre environ. Mais le rendu des caractères spéciaux dans mon texte roumain est aléatoire. Il doit donc l’être aussi pour le français pour certains guillemets ou caractères à tréma . Seul l’anglais n’a pas de problèmes. Avec des documents rtf, l’interface devient lente…
    La seule solution semble être de convertir les documents rtf, doc, ou odt au format ePub qui est le plus aisément traité par le Kobo.

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  4. Si vous achetez un titre en direct sur la liseuse via kobo by fnac la banque facture des frais pour achat hors zone euros. Donc si on ne veut pas payer de frais il ne faut que passer par l’ordi . Ce qui n’est pas super si on se deplace et que l’on n’a pas notre ordi

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  5. Bonjour,
    Je viens de recevoir ma kobo premières impressions : outil très bon mais logiciel fnac NUL, peu de ebooks gratuits l’ immense majorité du site est de littérature anglaise, aucun moyen de trier par langue. Par ailleurs ayant téléchargé environ 300 volumes  sur une carte SD de 16GO j’ ai régulièrement des arrêts de lectures de cette carte, la liseuse revenant à l’ affichage des volumes de la mémoire interne est ce un bug ? je suis obligé de réintroduire la sarte SD pour qu’ elle soit à nouveau identifiée, la lecture du livre en cours de la carte SD reprenant à la page d’ arrêt. S’ agit il d’ un bug ou d’ une fausse manip ? c’ est vraiment très désagréable

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  6. J’ai longtemps hésité entre le Kindle et le Kobo. j’ai finalement craqué très récemment pour le Kobo.Je ne connais pas bien  la liseuse d’amazon mais franchement, je ne regrette pas mon achat. Le Kobo fait très bien son boulot … de liseuse et je ne veux pas lui en demander plus. A mon sens les deux produits se valent sur ce point, touch ou pas. Surfer sur internet avec ce genre d’outils ne m’intéresse pas ni jouer au sudoku d’ailleurs. C’est vrai la bibliothèque en ligne Kobo est très restreinte mais j’ai pu trouver quantité de sites m’offrant la possibilité de télécharger des livres (de manière gratuite ou payante) au format ePub. Ne pas hésiter non plus à utiliser le logiciel « Calibre » qui permet de convertir les différents formats de livres électroniques entre eux.

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  7. Juste une remarque, la prise usb est tout à fait standard… C’est juste un des 3 ou 4 standards existant…

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  8. J’ai depuis quatre ans une liseuse Sony PRS 500 qui me convient très bien (je ne sais pas ce que c’est que les flahs noirs) et je ne comprends pas bien que l’on veuille du contenu pré-installé (je n’aime pas que l’on me dicte mes lectures). Numilog et la FNAC ont largement de quoi satisfaire tous les lecteurs sur liseuses. En revanche, il faut se battre pour que le livre électronique soit considéré comme un ….livre et traitée (prix) comme tel.

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  9. Bonjour,

    l’offre est aussi complète que sur Amazon ou autre. Elle est certes un peu plus difficile à trouver.
    Comme Kobo propose plusieurs millions de titres en grande majorité anglaises, les titres remontant en premier sont des titres anglais. Mais on peut s’appuyer sur les « choix les plus fréquents » dans l’onglet Librairie. On y trouve plein de sélections de titres français : Romans, SF, Fantasy, Polar, etc. Des milliers de titres y sont proposés. Et en français.
    Et puis, si on en veut plus, il suffit de visiter Fnac.com ou Kobobooks.fr. :)

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  10. Pour moi c’est simple. Un reader c’est un reader (liseuse) et pour ca le kindle et plus simple ( eventuellement plus limité) mais plus adapté. Il se rapproche d’un livre, on peut le toucher comme une page sans qu’il réagisse, c’est un avantage pour lire.
    Et en plus il faut ou fraudra une belle tablette couleure pour un utilisation d’internet, bds couleurs, etc. Mais ce n’est pas du tout la meme utilisation.

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  11. Super article! J’hésite encore de prendre une liseuse.
    Entre le Kindle d’amazon et le Kobo lequel est le meilleur?

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  12. entièrement d’accord sur l’offre de livres Kobo, les bras en tombent, comment peut-on espérer accrocher qui que ce soit avec ce choix-là…. de plus la navigation, en WIFI,  à partir de la liseuse est insupportable de lenteur puisqu’il faut charger les pages du catalogue, proposées par un mauvais outil de recherche, beaucoup trop peu sélectif, une par une. Le lecteur est correct. Il faut pas mal retravailler ses fichiers personnels pour qu’ils soient lisibles et ne pas prétendre lire directement un fichier Word. Personnellement je passe en rtf, puis je vais sur Calibre, pour convertir en epub, on peut imaginer et surtout espérer plus simple. En revanche, oui, élimination totale du facteur fatigue visuelle (problématique sur l’iPad à la longue et même souvent, à très court terme !), grande légéreté et maniabilité, ça tient dans une grande poche….sans doute aussi une très bonne solution pour les lecteurs de transports publics bondés (et puis, honnêtement assez peu de risque de se la faire piquer… !!!)

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