Attention : Des comptes bancaires de victimes vidés suite à du démarchage téléphonique abusif

Chaque mois, l’UFC-Que Choisir de Sète partage des conseils précieux pour se protéger des mauvaises surprises. Dernièrement, Mme R., une adhérente, a été victime d’un démarchage téléphonique abusif, menant à un contrat d’assurance signé sans son consentement éclairé. Ce type de situation est malheureusement de plus en plus fréquent et montre à quel point les arnaques numériques peuvent être insidieuses.

Un code numérique qui valait bien plus qu’un simple devis

Mme R., ayant été contactée par téléphone par un courtier, a reçu un code de validation sur son téléphone. Sans explications claires, elle a communiqué ce code à son interlocuteur, pensant qu’il servait simplement à obtenir des informations ou un devis. En réalité, ce code représentait une signature numérique pour valider un contrat. Ce manque de transparence est courant dans ce genre de démarchage agressif, où le consommateur, mal informé, est piégé par une fausse impression de sécurité.

Réagir vite et demander l’annulation du contrat

L’affaire a été rapidement prise en main par l’UFC-Que Choisir, qui a contacté la compagnie d’assurances. Bien que cette dernière ait tenté de rejeter la faute sur le courtier, il est essentiel de rappeler que la loi impose une responsabilité à l’assureur dans la gestion de ses partenaires commerciaux. L’intervention de l’association a permis d’annuler le contrat abusif et de rembourser les prélèvements effectués à tort. Cette situation met en lumière l’importance de connaître ses droits en matière de démarchage téléphonique, un domaine réglementé par des lois renforcées depuis 2022 pour protéger les consommateurs contre ces pratiques.

Méfiez-vous des astuces des démarcheurs

Malheureusement, certains démarcheurs ciblent les personnes moins à l’aise avec les démarches numériques, les convainquant que le code envoyé sert uniquement à ouvrir un dossier ou obtenir un devis. La loi impose pourtant que tout engagement soit signé, de manière manuscrite ou électronique, et ce, après un délai de réflexion de 24 heures minimum. En cas d’infraction, le consommateur bénéficie d’un délai de rétractation étendu jusqu’à 12 mois. Ce type de fraude est fréquent dans le secteur des assurances, des formations professionnelles, des crédits et des énergies renouvelables. En cas de doute, l’UFC-Que Choisir et d’autres associations de consommateurs sont là pour conseiller et guider les personnes prises dans ces filets peu scrupuleux.

L’exemple de Mme R. rappelle combien il est crucial de ne jamais transmettre de code ou de donnée sans être parfaitement informé de son usage, surtout lors d’un démarchage par téléphone.

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