Le monde des intelligences artificielles est en pleine ébullition. On parle souvent de ChatGPT et d’autres IA qui changent notre façon de créer et de travailler. Mais pour exploiter tout le potentiel de ces technologies, il faut des personnes capables de fournir les bonnes instructions. Et c’est là qu’un nouveau métier entre en jeu : celui de prompt engineer, ou « ingénieur de saisie ».
Le prompt engineer : un métier en plein essor
Les intelligences artificielles sont désormais capables de produire des textes, des images, voire même de simuler des dialogues à partir de simples mots-clés. Mais obtenir des résultats pertinents n’est pas donné à tout le monde. Pour cela, il faut savoir interagir avec ces systèmes en utilisant des requêtes bien formulées. Un seul mot mal choisi peut faire la différence entre une réponse précise et un résultat décevant.
C’est ici qu’intervient le prompt engineer. Ce métier consiste à formuler des requêtes adaptées pour obtenir le meilleur des IA. Si ce travail semble encore exotique, il pourrait bien devenir un incontournable dans de nombreuses entreprises d’ici quelques années. Pour l’instant, il n’existe pas de formation spécifique : les futurs prompt engineers doivent surtout s’entraîner par eux-mêmes, en passant des heures à tester des stratégies et à affiner leur capacité à dialoguer avec les IA comme ChatGPT.
L’IA accessible, mais maîtrisée
Les outils d’IA sont aujourd’hui largement accessibles et, souvent, gratuits. Des noms comme ChatGPT, Midjourney ou DALL-E commencent à se faire connaître pour leur capacité à générer des dialogues, des textes ou des illustrations. Mais pour en tirer profit, il ne suffit pas de lancer quelques mots-clés. Le véritable défi est de communiquer efficacement avec ces algorithmes en utilisant un langage clair et précis.
Ce métier ne s’apprend qu’en pratique, en expérimentant différentes façons de dialoguer avec ces technologies. Nos confrères du Washington Post ont d’ailleurs publié un guide pour aider leurs lecteurs à tirer le meilleur parti de ChatGPT. Cet apprentissage est crucial, car maîtriser les IA permet de produire des contenus bien plus précis et pertinents.
Le prompt engineer peut intervenir dans divers domaines : journalisme, publicité, design, éducation, mais aussi bien d’autres industries. Par exemple, Microsoft a intégré des outils d’IA dans sa suite Office, rendant possible la création de présentations PowerPoint simplement en donnant des instructions claires. Le prompt engineer est celui qui, en coulisses, affine ces commandes pour obtenir des résultats parfaits.
Un métier bien rémunéré, sans diplôme requis
Ce qui rend ce métier encore plus attrayant, c’est la rémunération. Selon les premières offres d’emploi repérées par Bloomberg, un prompt engineer peut gagner jusqu’à 335 000 dollars par an, soit environ 303 000 euros. C’est un salaire impressionnant, surtout lorsqu’on considère qu’aucun diplôme spécifique n’est nécessaire. Ce qui compte, c’est l’expérience : des heures passées à expérimenter, tester et apprendre à interagir avec les IA.
Le prompt engineer pourrait bien devenir l’un des métiers les plus recherchés d’ici deux ans. Et étant donné l’absence de formation formelle, cela en fait une opportunité accessible à tous, pour peu que l’on soit prêt à s’investir dans l’apprentissage du fonctionnement de ces technologies révolutionnaires.
Une révolution qui touche tous les secteurs
Les IA ne sont plus de simples gadgets. Elles sont en passe de transformer en profondeur la manière dont nous travaillons, et ce dans presque tous les secteurs. Que ce soit pour créer du contenu, vérifier des informations, améliorer un texte existant ou même générer une présentation professionnelle, les IA peuvent tout faire… à condition de savoir leur parler.
L’ère des prompt engineers ne fait que commencer, et ceux qui sauront maîtriser cet art auront un avantage certain dans le monde du travail de demain. Si vous êtes curieux, créatif et prêt à passer des heures à explorer ces outils, ce métier pourrait bien être fait pour vous.