La Tegra Note 7 était au départ une tablette destinée à démontrer les performances des puces du fondeur Nvidia, afin que les constructeurs se lancent dans la conception de leurs propres modèles. Cependant le Tegra 4 fut très loin d’être un succès et Nvidia semble s’être résigné à vendre cette tablette de démonstration par le biais de différents revendeurs. Pour ce test c’est le modèle de Gigabyte qui sera testé, mais en France on la retrouve surtout sous la marque EVGA qui fournit LDLC notamment. Notons que quelque soit le revendeur, la tablette en elle même intègre la même base. Elle devrait prochainement apparaître dans le commerce à un tarif avoisinant les 200€.
Sommaire
Caractéristiques techniques
Comme c’est le cas avant chaque test, nous allons ici faire un petit détour par la case caractéristiques avant d’attaquer le test en conditions réelles. Bien qu’étant vendue à un tarif attractif et à cheval entre l’entrée de gamme et le milieu de gamme, cette Tegra Note 7 se veut complète dans le but d’être une bonne alternative à la Nexus 7 2013, cette dernière étant en vente à un tarif similaire. Les promesses sont-elles tenues ? Les caractéristiques complètes sont les suivantes :
- Un écran 7″ IPS de résolution 1280×800 pixels
- Un processeur Nvidia Tegra 4 équipé de 4 coeurs cadencés à 1.8 GHz sans oublier son coeur compagnon
- 1 Go de RAM
- 16 Go de stockage interne
- Micro USB, Micro SD et Micro HDMI
- WiFi, Bluetooth et GPS
- Une caméra dorsale de 5 Mpixels et une caméra frontale VGA
- Android 4.4 Kit Kat
En ce qui concerne la boîte contenant la tablette et ses différents accessoires, Nvidia a tenu à rester sobre et fidèle à ses couleurs, proposant un emballage où le vert et le noir dominent. Le fondeur a également tenu à revenir sur quelques caractéristiques clés parmi lesquelles on peut citer la présence du stylet et son lot d’applications spécifiques.
Design et aspect général
La tablette
Au déballage, la boîte nous révèle la tablette accompagnée d’un chargeur secteur USB, d’un câble USB et d’une notice. Un déballage somme toute classique, avec le strict minimum mais qui suffira à utiliser correctement cette Tegra Note 7.
Le stylet quant-à lui est directement logé dans la tablette et non pas emballé à part. Dès qu’il est retiré de son compartiment il déclenche de nouvelles possibilités d’interaction avec l’écran, ainsi que la possibilité de démarrer automatiquement une application de prise de note.
Nous détaillerons tout ceci un peu plus loin dans la partie » Accessoires optionnels « . Ce stylet est d’une bonne facture, attention toutefois à l’extrémité en plastique gris qui peut se dévisser.
Passons désormais à la tablette en elle même qui est également bien finie dans l’ensemble. L’on retrouve les traditionnels boutons Volume et Power sur le contour de la tablette. Le bouton Power étant accompagné des connecteurs Micro USB, Micro HDMI et de la prise casque 3.5 mm, le tout étant disposé sur la tranche gauche de l’ardoise numérique.
Les boutons Volume occupent, eux, la tranche supérieure accompagnés du port Micro SD. Les tranches droites et inférieures restent vierges de connecteurs ou de boutons.
L’allure globale de la tablette n’est pas sans rappeler les tablettes traditionnelles d’Archos, notamment par la présence d’hauts-parleurs de part et d’autre de l’écran et non pas à l’arrière de la tablette, ainsi que la séparation de la face avant en deux surfaces, l’une de couleur claire comportant les hauts parleurs, l’autre en position centrale intégrant l’écran. Ce design, sans être désagréable, n’est plus trop à l’ordre du jour où les surfaces d’une couleur unie et sans distinctions entre l’écran et son contour sont légions !
La coque dorsale de la tablette dispose également d’un design pour le moins atypique. Une partie en plastique qui se raye très facilement se distingue d’une autre partie caoutchouteuse occupant une position centrale, bien moins sensible aux rayures.
Qu’il vous plaise ou pas, ce design ne vous laissera pas indifférent tant il se démarque totalement de ce que nous propose la concurrence à l’heure actuelle. Ainsi quand les concurrents optent pour des faces unies et pour une sobriété parfois poussée à l’extrême, Nvidia opte pour l’utilisation de plusieurs couleurs voire même plusieurs matériaux comme c’est le cas de la coque arrière.
L’écran
S’il ne rivalisera pas avec celui de la Nexus 7 2013 notamment de par sa résolution bien plus restreinte, cet écran satisfera une grande majorité d’utilisateurs. Les couleurs sont dans l’ensemble bien respectées. La résolution de 1280×800 pixels est raisonnable sur une 7″, sans toutefois atteindre une densité extrême, à l’heure où la course aux pixels fait rage. Celui-ci est agréable à manipuler, glisse bien et est réactif au toucher. L’écran intégré dans cette Tegra Note 7 gère également plusieurs points de contact, jusqu’à 10 d’après nos essais. C’est en revanche à nuancer, notre modèle ayant quelques soucis pour gérer ces 10 points, dès qu’on les déplace le nombre qui est réellement suivi par la tablette est fortement diminué. De quoi assurer une compatibilité avec les applications demandant un multitouch évolué, même si la reconnaissance hasardeuse de plusieurs doigts simultanément est handicapante.
Enfin, afin de tester l’ouverture des angles offerte par la présence de la technologie IPS, nous avons photographié la tablette affichant un cercle chromatique, sous différents angles. Les couleurs ne se dégradent pas, ce qui confirme une bonne ouverture des angles offerte par cette dalle IPS.
L’écran, sans être le point fort de cette tablette, devrait satisfaire une majorité d’utilisateurs à la recherche d’un écran correct, sans toutefois désirer une qualité haut de gamme.
Connectique
Débutons cette sous partie par la connectivité sans fil. Les traditionnels WiFi et Bluetooth sont bien présents, complétés par une puce GPS. Le WiFi tout d’abord a été traité sous deux aspects : sa stabilité et son débit. Afin de déterminer la stabilité du module WiFi intégré, un trajet, tablette en main, a été effectué. Ce trajet consiste à partir de la box, s’éloigner de celle-ci avant de s’en rapprocher légèrement puis se ré-éloigner. Après ce petit parcours et durant un court laps de temps, la tablette a été stabilisé.
Le résultat ci-dessus nous prouve que le signal se comporte bel et bien comme il le devrait au vu du trajet effectué, la stabilisation finale aux alentours des -80dbm n’est pas parfaite mais est tout à fait acceptable. La stabilisation à ce niveau de signal se situe dans la moyenne des tablettes, de quoi assurer un WiFi qui se comportera correctement et ne subira pas de soucis de connexions/déconnexions intempestives. Le deuxième test s’est effectué avec l’aide de SpeedTest afin de voir si le débit mesuré est dans la norme. Là aussi la Tegra Note 7 se situe dans les normes, avec un débit similaire à celui mesuré avec un autre appareil Android situé à la même distance de la box.
Attaquons nous désormais à un autre aspect de la connectique sans fil : le Bluetooth. Celui-ni n’a pas refusé de se connecter à un adaptateur Bluetooth Logitech et la lecture de musique s’est effectuée sans encombre, sans aucun ralentissement ni déconnexion intempestives. La connexion avec un autre appareil Android afin d’effectuer de l’échange de fichiers fut également un succès.
Il est même possible d’envoyer de la musique à l’adaptateur Bluetooth tout en envoyant ou recevant des fichiers. Cette fonctionnalité est toujours appréciable permettant de ne pas dédier le Bluetooth uniquement au streaming de musique mais également à l’échange de fichiers !
Enfin, le module GPS ferme la marche. Lui aussi a subit toute une palette de tests, dont GPS Test qui nous permet de visualiser avec précision le niveau de signal reçu par la tablette et également le nombre d’accroches avec des satellites effectuées. Sans aucun accès Internet, le fix est réalisé en un peu plus d’une minute, un temps de fix très raisonnable donc, de nombreuses puces GPS faisant largement mois bien. Néanmoins GPS Test nous annonce que seuls 4 satellites sont utilisés et le niveau d’accroche est dans la moyenne. Ce n’est donc pas suffisant pour considérer l’accroche comme solide.
En revanche, durant un petit trajet de 16 km, la tablette s’est parfaitement bien débrouillée, le fix étant très rapide (moins d’une minute avec une petite aide du WiFi) et une fois le fix fait la précision de la puce est parfaite, sans jamais localiser la tablette dans la route d’à côté ni décrocher une seule seconde. Même si l’accroche semble un peu légère au vu des résultats de GPS Test, sur le terrain tout se passe très bien.
Du côté de la connectique filaire désormais, nous retrouvons les traditionnels ports Micro USB, Micro HDMI et Micro SD. Le port Micro USB a accepté tous les périphériques que nous avons tentés de lui adjoindre, qu’il s’agisse d’une banale souris ou de périphériques plus évolués tels qu’une manette de jeux sans fil ou une clé USB. Tout est reconnu instantanément, il ne faut pas redémarrer la tablette pour que ceux-ci soient pris en compte.
Notre manette sans fil s’est d’ailleurs comportée comme un périphérique multitâche, le stick droit permettant d’afficher un pointeur de souris à l’écran et le diriger. Une fonctionnalité sortie tout droit des ajouts de Nvidia, qui sont dispersés dans les paramètres et que nous décrirons plus loin dans ce test.
Enfin, lors de la connexion d’une clé USB, celle-ci peut-être explorée sous la dénomination « usbdrive « , par exemple sous ES File Explorer.
Interface & Applications
Interface et ajouts de Nvidia
Nvidia n’ayant pas trop personnalisé Android, l’expérience utilisateur est très proche de celle proposée par les Nexus de Google avec tout de même quelques petits ajouts discrets. Bien évidemment, processeur Tegra 4 oblige, la Tegra Zone est bien présente même si son utilité est discutable, celle-ci ne servant que de portail redirigeant vers le Play Store.
La firme ne se cantonne cependant pas à ce seul ajout, intégrant un outil de Mapping, qui fonctionne uniquement lorsqu’une manette est détectée. Il suffit d’appuyer de manière prolongée sur le bouton » Start » ou à plusieurs reprises pour que cet outil de mapping se lance.
D’autres timides ajouts ont été effectués dans les paramètres, en particulier la gestion du processeur qui peut fonctionner en mode » Performances « , » Economie d’énergie » ou » Équilibré « . Ces dénominations sont pour le moins explicite, le choix » Équilibré » semblant le plus intéressant, à moins que vous ne souhaitiez économiser la batterie en faisant l’impasse sur les performances ou vice versa.
Enfin, le stylet dispose de sa panoplie d’applications adaptées, cet ensemble ne se contentant pas d’une simple applications de prise de note. Ces options se déclenchent automatiquement lorsque le stylet est retiré de son emplacement. Deux logiciels sont dès lors proposés : Tegra Draw ou Write.
Les deux sont similaires, la première servant à dessiner ce que l’on souhaite sur un fond blanc tandis que la seconde consiste aussi à user du stylet, mais sur un fond d’agenda. Pas de différences fondamentales entre les deux donc, même si chacune se veut adaptée à un usage spécifique. Notons également que, même si les niveaux de pression permettant de gérer l’épaisseur du trait sont aux abonnés absents, l’utilisation de l’extrémité fine réalisera un trait fin tandis que l’utilisation de la surface plate déclenchera la réalisation d’un trait plus épais. Vous pouvez voir la différence sur le texte ci-dessous écrit sur Tegra Draw.
Mais ce ne sont pas les deux seuls ajouts de Nvidia, le fondeur ayant également ajoutés deux fonctionnalités directement dans la barre des tâches, ces fonctionnalités n’étant actives que lorsque le stylet est retiré de son emplacement. La première permet de désactiver l’utilisation au doigt afin de ne pouvoir se servir de l’écran que par le biais du stylet tandis que la seconde se destine avant tout à la réalisation de captures d’écrans pouvant être annotées par la suite.
L’excellent Google Now et le Play Store tout comme les autres applications Google sont bien évidemment présentes et installées d’origine, en plus d’être parfaitement fonctionnelles. Google Now est d’ailleurs particulièrement efficace dans le domaine de la reconnaissance vocale, fournissant même un service similaire à celui de Shazam permettant d’identifier une musique via un extrait musical.
Deux applications sont pré-installées afin d’effectuer de la Navigation Web : Google Chrome et Navigateur. Si ce dernier est plus ancien et tend à être remplacé par Google Chrome, il est de plus sujet à quelques problèmes sur cette Tegra Note 7. Google Chrome lui est en revanche totalement fonctionnel et permet une Navigation fluide et rapide. Les onglets se chargent rapidement, le défilement est fluide tout comme le zoom. Il nous a même été possible d »ouvrir 5 onglets et passer de l’un à l’autre sans ralentissement ni la nécessité de recharger la page.
Jeux Vidéos
Animée par un processeur Nvidia Tegra 4 accompagné de ses 72 coeurs graphiques, cette Tegra Note 7 ne devrait pas être inquiétée par les jeux, et c’est clairement son domaine de prédilection. Tous les jeux, même les plus gourmands comme Asphalt 8 Airborne, GT Racing 2 ou Real Racing 3 en passant par Smash It avec les graphismes au maximum, ne posent aucuns soucis à la tablette qui les fait tourner de manière fluide, sans le moindre petit ralentissement.
C’est particulièrement agréable, d’autant plus que ce processeur semble suffisamment véloce pour tenir tête quelques temps aux jeux toujours plus évolués qui apparaissent sous Android. Sans oublier les jeux optimisés Nvidia Tegra qui, s’ils sont de moins en moins fréquents, peuvent exister et sont souvent très réussis graphiquement.
Notons que durant ce test le processeur fonctionnait en mode équilibré et non pas en mode » Performances » et pourtant aucun ralentissement n’a été noté, de quoi prouver une nouvelle fois que ce processeur en a dans le ventre alors qu’il n’était pas au maximum de ses performances !
Face à la Nexus 7 2013, sa concurrente directe dans cette gamme de prix, cette Tegra Note 7 dispose aussi d’un autre avantage non négligeable pour les jeux : son écran avec une résolution de 1280×800, contre 1920×1200 pixels sur la Nexus 7 2013 qui doit donc fournir bien plus d’efforts pour arriver au même niveau de fluidité que la Tegra Note 7. Le Tegra 4 disposant de performances similaires voire supérieures à celles du S4 Pro équipant la Nexus 7 2013, cela lui assure une certaine avance dans ce domaine.
Au niveau de la chauffe désormais, celle-ci existe mais reste largement acceptable, elle est à titre de comparaison bien moins élevée que celle présente sur les appareils intégrant des processeurs Rockchip RK3066 ou RK3188.
Appareils Photos
Dotée d’un capteur dorsal de 5 Mpixels et d’une caméra frontale VGA, cette Tegra Note 7 ne fera pas rêver par la qualité de ses capteurs photos, ceux-ci étant d’une qualité moyenne. Le capteur dorsal peut suffire occasionnellement même s’il fournit des clichés de qualité plus basse que certains capteurs de même résolution présents sur des appareils concurrents. Il dispose toutefois d’un autofocus plutôt rapide mais est dénué de Flash LED.
Quant à la caméra frontale, elle pourrait suffire, et encore, pour de la visio-conférence mais le flux vidéo sera de mauvaise qualité. Si vous êtes un tant soit peu exigeant au niveau de la qualité d’image vous serez très déçu par cette webcam.
Pour 199€, Nvidia aurait pu améliorer la qualité de la caméra frontale quitte à diminuer celle de la caméra dorsale, une tablette étant bien plus souvent utilisée pour de la visioconférence que pour de la prise de photos. De même la firme semble avoir négligé cette partie, certaines tablettes concurrentes, chez Asus notamment, proposent de bien meilleurs capteurs pour un tarif similaire.
Accessoires additionnels
En plus de sa Tegra Note 7, Nvidia propose également une smart cover d’un fonctionnement similaire à celle d’Apple à la différence près qu’ici il faut retirer un cache qui ressemble à un stylet sur le bas de la tablette pour ensuite pouvoir y glisser cette couverture magnétique.
Aimantée, elle peut servir à recouvrir intégralement l’écran, entraînant sa mise en veille si celle-ci recouvre entièrement l’écran, ou le réveiller dès que celle-ci est ôtée. Elle peut également servir de support pour maintenir la tablette à la verticale.
Cette protection n’a d’ailleurs quasiment aucune incidence sur l’épaisseur de la tablette, se contentant de l’augmenter de quelques millimètres seulement.
Performances
Benchmarks
Tegra 4 oblige, les résultats sont excellents, talonnant les flagships de chez Samsung et pulvérisant littéralement la Nexus 7 2013 qui se fait largement distancer dans tous les benchmarks par cette Tegra Note 7. Pour une tablette à 199€, il est difficile d’en demander plus, en effet les résultats sont très proches de ceux que l’on retrouve sur des tablettes vendues le double ou le triple du prix affiché par la Tegra Note 7.
AnTuTu tout d’abord, où la Tegra Note 7 distance la Nexus 7 2013 de plus de 14 000 points ! C’est également le meilleur score enregistré durant nos tests, toutes gammes de prix confondues !
Ensuite Quadrant ou encore une fois le Tegra 4 fait des merveilles, talonnant la Samsung Galaxy Note 12.2″ Pro. Sans surpasser toutes ses concurrentes, les Galaxy Note 3, Sony Xperia Z2 ou encore la Samsung Galaxy Note 10.1″ 2014 obtenant de meilleurs scores, mais étant tout de même vendues aux alentours des 500 à 600€ !
Passons désormais aux tests graphiques avec Nenamark 2 où la Tegra Note 7 décroche presque la meilleure place, faisant jeu égal avec la Galaxy Note 12.2″ Pro mais se faisant légèrement distancer par le Galaxy Note 3.
Nos tests suivants se sont focalisés sur les performances Web avec Sunspider et Browsermark 2.0. Une nouvelle fois la Tegra Note 7 décroche d’excellentes notes. Sans atteindre le niveau des tablettes Windows ou iOS à Sunspider, la Tegra Note 7 signe l’un des meilleurs scores de la galaxie Android, seul le Galaxy Note 3 lui tenant tête. Notons que pour Sunspider plus le résultat est faible plus il est bon, tandis que c’est le contraire pour Browsermark 2.0.
Passons donc à Browsermark 2.0 où encore une fois la tablette talonne les tablettes haut de gamme de la firme Coréenne sans toutefois atteindre leurs scores, se plaçant tout de même en 4ème place du monde Android. En effet, les tablettes sous iOS ou Windows atteignent des scores bien plus élevés.
Ces benchmarks sont très révélateurs de cette tablette : un petit prix mais des performances excellentes dignes de tablettes deux à trois fois plus onéreuses. La Nexus 7 2013 vendue à un tarif similaire se défend moins bien sur le terrain des performantes brutes, se faisant très largement distancer par la Tegra Note 7 sur de nombreux benchmarks. De quoi confirmer une nouvelle fois les performances fournies par le SoC de Nvidia.
Autonomie
Comme habituellement durant nos tests, l’autonomie a été testée suivant un protocole bien spécifique. Celui consiste à faire lire Big Buck Bunny en boucle sur la tablette, luminosité et son à 50%, WiFi activé avec un compte mail en synchronisation tandis que le reste des communications est désactivé (Bluetooth, GPS, etc…). La tablette n’a résisté que 5h35 à cette épreuve. Un résultat plutôt décevant, la Nexus 7 2013 de chez Google résistant deux heures de plus dans les mêmes conditions. Un résultat qui la cantonne au bas du classement, plutôt dommage pour une tablette orientée vers le jeu vidéo qui se doit de disposer d’une autonomie convenable.
Conclusion Nvidia Tegra Note 7
Si Nvidia signe ici une bonne tablette, aux performances honorables et talonnant des modèles vendus entre 500€ et 600€, la firme semble toutefois avoir négligé certains aspect qui amenuisent son intérêt. L’écran tout d’abord qui, même s’il satisfera la plupart des usagers, dispose d’un multitouch hasardeux et d’une résolution plus basse que ce que propose la Nexus 7 2013. Autre aspect négatif les capteurs photos, dont la caméra frontale qui est très clairement sous dimensionnée et d’une qualité très moyenne, qui fait de beaux tableaux, mais de mauvaises photos. Enfin, l’autonomie qui positionne la tablette au bas du classement, ce qui est plutôt dommage. Bien évidemment tout cela est à nuancer avec les aspects positifs dont les excellentes performances, les applications de Nvidia dédiée à la prise de note ou encore la connectique bien fournie et fonctionnelle.
Si elle peut se révéler être une alternative crédible à la Nexus 7 2013, intégrant notamment un port Micro SD et Micro HDMI, offrant de meilleures performances et proposant un stylet accompagné de son lot d’applications dédiées, elle reste tout de même moins bonne que cette dernière.
Pour la majorité des utilisateurs lambda, il sera plus intéressant de se tourner vers la Nexus 7 2013, cette Tegra Note 7 sera surtout destinée aux personnes ayant un usage bien prédéfini dans lequel elle offre de meilleures possibilités que la Nexus 7 2013.
Avec un meilleur écran, une meilleure autonomie et des capteurs photos de meilleure qualité elle aurait pu se révéler une très bonne alternative à la Nexus 7 2013.
Les + | Les – |
---|---|
|
|
Bonjour, je souhaiterais savoir quelle différence y a t-il entre la tablette tactile tegra note 7 de » Gigabite « , la tablette tactile tegra note 7 de » Zotac » et la tablette tactile tegra note 7 de » Evga » ??? Merci par avance de m’éclairer
Cordialement votre
Peut-ton augmenter les RAM de cette mini tablette tactile Tegra Note 7 ?
Je pense qu’avec une RAM doublée, elle aurait pu grapiller quelques dixièmes de points par rapport à la concurrence de la Nexus 7.