Notre test complet de Ubuntu Touch

Au milieu des géants que sont Android et iOS, quelques systèmes alternatifs tentent de percer, apportant leur lot d’innovations et de nouveautés. Ubuntu Touch, développé par Canonical, veut révolutionner notre façon d’utiliser les appareils tactiles. Vraie bonne idée ou pétard mouillé ? On vous donne notre avis dans ce test complet.

Sommaire

Interface

Comme tout système d’exploitation mobile, Ubuntu Touch utilise les gestes tactiles pour naviguer au sein de l’interface. Mais ici, le concept est poussé au maximum puisqu’il n’y a pas de boutons physiques. Chaque glissement depuis un bord de l’écran permet une interaction différente. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est incroyablement intuitif. Habitué à Android depuis quelques années déjà, il ne m’a fallu que quelques minutes pour appréhender le fonctionnement d’Ubuntu Touch. Certes, le visionnage de vidéos de prise en main a aidé, mais les explications données lors du premier démarrage du smartphone permettent de très bien s’en sortir en peu de temps.

Aquaris E45 Scope
L’accueil d’Ubuntu Touch.

Un glissement depuis la gauche de l’écran invoque le lanceur. Les possesseurs d’un PC sous Ubuntu ne seront pas dépaysés, le concept reste identique à 99%. Les icônes des applications sont regroupées dans ce lanceur qui affiche aussi les applications ouvertes en arrière-plan. Il est possible de les organiser comme on le souhaite, les enlever ou en ajouter en maintenant simplement l’icône puis en sélectionnant ce qu’on veut en faire. C’est extrêmement intuitif et simple ! Une icône avec le sigle Ubuntu permet de retourner à l’écran d’accueil, c’est la seule similitude avec Android ou iOS.

Aquaris E45 Lanceur
Le lanceur est incroyablement pratique.

Un glissement depuis la droite de l’écran permet diverses fonctions. Un glissement court alterne avec la dernière application ouverte et celle en cours. Un glissement long affiche le mode multi-tâches sous la forme d’un carrousel. Toutes les applications ouvertes sont affichées, il suffit ensuite d’appuyer sur celle que l’on souhaite utiliser pour y accéder. Et si on fait glisser l’application vers le haut ou le bas, elle se ferme. Là encore, c’est incroyablement intuitif et pratique. Le seul petit bémol que j’aurai à formuler vient du glissement pas toujours bien interprété. Certaines fois, on accède au multi-tâche alors qu’on veut juste passer à l’application précédente. C’est loin d’être gênant mais le système gagnerait à être optimisé de ce côté.

Aquaris E45 Multi-tâches
Le mode multi-tâches est lui aussi un modèle de simplicité.

Un glissement depuis le bas de l’écran ouvre le menu interactif. Selon la situation, les options proposées varieront. Par exemple, dans l’application de prise de note, un glissement depuis le bas vous permettra d’entrer une nouvelle note. Si vous êtes sur l’application SMS, la même action vous donnera accès à l’écriture d’un nouveau SMS. Certaines fois, le glissement n’est pas proposé. Il faut donc tester un peu dans chaque application pour trouver ses repères la première fois. Mais là encore, le concept est redoutable d’efficacité.

Aquaris E45 Action contextuelle
Un glissement depuis le bas ouvre le menu contextuel. Ici, on peut gérer les Scopes.

Pour terminer, un glissement depuis le haut de l’écran ouvre la barre des notifications. C’est de loin la barre la plus complète que j’ai eu l’occasion de voir sur un OS mobile. Même les ROMs modifiées sous Android ne proposent pas un tel de degré de contrôle. J’apprécie particulièrement la section consacrée au réseau qui permet de se connecter au Wifi sans passer par les paramètres. Dommage cependant qu’il ne soit pas possible de commuter l’utilisation des données mobiles de la même façon. Un autre point fort se situe dans la gestion des SMS : il est possible de répondre directement à un SMS dans la barre de notifications. Une fois testé, on ne s’en passe plus ! Malgré tout, certaines options devraient être regroupées entre elles pour faire un peu moins fouillis.

Aquaris E45 Notifications
La barre de notifications est très complète et intuitive.

Vous l’avez compris, Canonical à réussi avec son OS quelque chose de très difficile : rendre tout tactile sans sacrifier la simplicité et l’accessibilité. Même si tout n’est pas parfait, l’utilisation de l’interface est franchement incroyable une fois qu’on a pris le coup. Un excellent travail qui n’augure que du bon pour la suite !

 

Les Scopes, l’arme d’Ubuntu Touch face aux applications

Comme je le disais plus haut, Canonical souhaite offrir aux utilisateurs une expérience détachée au maximum des applications. Même si elles ne sont pas totalement absentes, elles sont remplacées en partie par un système nommé Scopes. Là encore, les habitués de la distribution PC connaissent en partie ce concept. Le but est simple : offrir les informations utiles au moment opportun. Plus besoin d’ouvrir l’application de météo si les prévisions sont affichées en direct sur votre écran. Plus besoin d’ouvrir l’agenda pour voir vos rendez-vous de la semaine si tout s’affiche à l’avance. Le Scope « Accueil » vous donnera toutes ces infos et plus encore, comme les newsde la BBC ou les tendances Twitter. Le Scope « NearBy » vous indiquera les points d’intérêt proches de vous selon votre humeur en s’appuyant sur Yelp et Songkick.

Aquaris E45 Scope
Le Scope pré-installé Actualités. Il n’y a qu’une source en français pour l’instant.

Une sélection de Scopes est déjà intégrée au Bq Aquaris ayant servi à ce test, mais il est possible d’en télécharger plus sur le magasin Ubuntu. Si vous n’arrivez pas à voir l’utilité des Scopes, voyez-les comme les cartes interactives de Google Now ou des gros widgets en version évolués. Le concept est très intéressant, mais dans la pratique j’avoue que ça manque encore de travail… La plupart des Scopes vous renverront inévitablement sur le navigateur web. Prenons l’exemple du Scope Amazon : il présente les produits à la mode du site américain. Vous pouvez faire le tri par boutique et choisir l’article qui vous intéresse. Une fois sélectionné, le Scope vous affichera le prix, la note et la description de l’objet, mais si vous souhaitez l’acheter vous serez redirigé vers le site web Amazon. L’idéal dans l’avenir serait de pouvoir acheter directement depuis le Scope, sans avoir à passer par le navigateur. Mais impossible de dire si c’est dans les projets de Canonical à l’heure actuelle.

Aquaris E45 Scope
Le Scope Amazon ne permet pas d’acheter directement un produit, il faut obligatoirement passer par le navigateur.

Malgré tout l’idée est plutôt bonne, certains Scopes ne nécessitant pas d’ouvrir le navigateur, comme celui de l’actualité. Un appui sur l’info que vous désirez ouvre directement l’article dans le Scope. En revanche, impossible de cliquer sur les liens qui ne sont pas actifs. Donc là encore, si vous voulez lire plus d’un sujet, il faudra passer par le navigateur afin d’utiliser pleinement les liens HTML. Un fonctionnement qui peut s’avérer frustrant par moment, obligeant à jongler entre les Scopes et le navigateur sans arrêt si on veut en profiter au maximum. Je vous invite à visionner ma vidéo de test afin de vous faire une idée des avantages et inconvénients de ce système qui semble plutôt prometteur.

Aquaris E45 Scope
Un Scope du plus bel effet développé par un tiers.

Dans l’ensemble, les Scopes sont plutôt bien faits, même si il va falloir que Canonical améliore certains points. Ubuntu Touch est un OS encore naissant, il est loin d’être parfait, il ne reste qu’à espérer que les choses évoluent vite, la moindre erreur risquant d’être sanctionnée par un public exigeant habitué à des OS matures comme Android ou iOS. Voyons maintenant ce qu’il en est des applications. Car oui, malgré tout, Ubuntu Touch possède quelques applications !

Les applications

Comme tout OS, Ubuntu Touch intègre des applications natives nécessaires pour assurer son bon fonctionnement : SMS, carnet de contacts, navigateur, lecteur multimédia, etc… Leur fonctionnement reste tout ce qu’il y a de plus classique. Tout est conçu de façon a être pris en main le plus simplement possible. Ainsi le lecteur vidéo possède juste les boutons lecture/pause, le compteur et une barre d’avance rapide. Le navigateur web est aussi réduit au minimum : page suivante/précédente, une barre de recherche et un bouton pour gérer l’historique ainsi que les onglets ouverts. Pas de navigation privée, ni de possibilité d’ajouter des modules complémentaires. Les amateurs de personnalisation et de réglages pointus resteront sur leur faim, en revanche les débutants apprécieront ce côté extrêmement simplifié de l’interface.

Aquaris E45 Navigateur
Le navigateur web est basique et impose Google comme moteur de recherche.

Passons maintenant aux WebApps. Ubuntu Touch fait la part belle aux applications web. Ainsi, l’application Twitter est simplement la version mobile du célèbre site de réseau social. Idem pour l’application GMail qui vous conduira à la version mobile du service de messagerie. Même si le navigateur ne s’ouvre pas explicitement, c’est bien par lui que passent les applications, qui au final n’en sont pas vraiment. J’avoue qu’au début, j’ai eu du mal à apprécier ce choix. Esthétiquement déjà, j’ai eu l’impression de revenir quelques années en arrière. J’aime bien les interfaces agréables à l’œil comme on peut en voir sur Android 5.0. Ici, quand je regarde GMail avec les pages mal cadrées et la lenteur de réaction de la version web du site, j’ai parfois un peu de mal à me sentir à l’aise dans l’utilisation de ces outils quotidiens… Malgré tout, avec les jours on s’habitue et la pilule passe un peu mieux. Mais il n’est pas sûr là encore que le grand public fasse une telle concession.

Aquaris E45 WebApp
L’application Twitter d’Ubuntu Touch.

Les avantages des applications web sont pourtant nombreux : peu de place sur le terminal, simplicité de mise à jour puisque tout se passe sur le site distant, facilitée de création pour les développeurs. Quand aux inconvénients, je les ai déjà cités : interface souvent moche, peu d’interactivité et de réactivité. Et le point le plus gênant est l’impossibilité d’utiliser un quelconque mode hors-ligne. Ubuntu Touch intègre l’application HERE de Nokia, un navigateur GPS reconnu sous Android pour ses excellentes cartes hors-ligne. Ici, comme tout se passe sur la version mobile du site, on ne peut pas sauvegarder la moindre carte et il faut donc une connexion de données activée en permanence en plus du GPS. Et n’essayez pas de vous aventurer hors des zones de 3G, sans quoi vous ne pourrez plus recevoir votre position en temps réel. On perd donc tout l’intérêt d’une telle application sur Ubuntu Touch, ce qui est bien dommage. De plus, j’avoue que c’est assez énervant de voir le site qui fait de la publicité pour la version Android ! « Bienvenue sur X, téléchargez notre application sur le Play Store pour plus de confort ». Merci bien, mais on se contentera de versions mobiles puisqu’on n’a pas le choix…

Aquaris E45 HERE
HERE perd pas mal d’intérêt sans carte hors-ligne.

Malgré tout, tout n’est pas noir, certaines applications sont très bien faites. J’aime particulièrement celle de l’actualité téléchargeable sur le magasin Ubuntu, elle présente des flux RSS sous forme d’un carrousel très bien fait et très agréable visuellement. Idem pour l’horloge qui est un modèle de simplicité et d’efficacité. Pour les développeurs et les geeks, il est même possible de télécharger un terminal pour faire de la ligne de commande ! Quand à Telegram, c’est un équivalent sécurisé de WhatsApp qui semble très efficace.

Aquaris E45 Telegram
Telegram est un client de messagerie sécurisé créé pour Ubuntu Touch.

Malgré tout, si vous êtes fans d’applications à foison, Ubuntu Touch n’est probablement pas l’OS qu’il vous faut pour le moment. Vivement critiqué pour l’absence de WhatsApp, il ne propose pour le moment que des WebApp pour les applications Facebook, Twitter, GMail et autres. Le magasin Ubuntu compte à l’heure actuelle un peu plus de 1000 applications et moins de 150 jeux. L’ensemble est donc très vide, mais c’est l’apanage de tout OS émergeant. Oubliez l’interaction avec des objets connectés comme des smartwatches, aucune application de gestion pour ce type d’engin n’existe encore pour Ubuntu Touch, hormis pour FitBit. Idem pour visionner ses vidéos CanalPlay ou Netflix avec un Chromecast par exemple. Des solutions émergeront peut-être dans les mois à venir, mais pour le moment il faudra faire l’impasse dessus. La communauté est très active, mais il ne semble pas en être de même des gros développeurs… C’est pourtant eux que Canonical devra attirer pour faire monter sa plateforme au zénith. Il va donc falloir attendre quelques mois pour voir l’évolution et croiser les doigts pour que l’OS ne tombe pas au point mort avant d’avoir démarré.

Aquaris E45 Magasin
Le magasin Ubuntu est pour le moment assez vide, comme pour chaque nouvel OS.

Vidéos de prise en main

Afin d’illustrer plus mes descriptions de l’OS, voici des vidéos qui vous montreront son fonctionnement. La première fait le tour rapide du fonctionnement des gestes et la seconde vous donnera un aperçu des applications.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=roVx3BuleVw[/youtube] [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=S7iP11bqafQ[/youtube]

Conclusion et impressions sur Ubuntu Touch

Après ces premiers jours passés en compagnie de ce nouveau système d’exploitation, je vais vous livrer mes premières impressions. L’originalité est au rendez-vous, c’est certain. J’apprécie vraiment le maniement 100% tactile qui est incroyablement intuitif. Le dock Unity est aussi pratique que sur la version PC d’Ubuntu et fonctionne d’ailleurs de la même façon. Quand aux Scopes, l’idée est là aussi très originale même si elle devra être améliorée afin d’en profiter réellement. Les sources d’informations ne sont pas assez variées pour l’instant, mais les futures mises à jour viendront très certainement en ajouter. Pour le moment, il n’y a que Euronews comme source en français. Il faudra sinon se contenter des news en anglais de la BBC ou des journaux espagnols El Jueves ou encore El Pais.

Pour ce qui est des applications, Ubuntu Touch ne mise pas sur elles et ça se sent. Avec 99% de WebApps, le confort n’est pas aussi grand que sur un smartphone Android ou iOS avec de vraies applications. Il est difficile de se prononcer sur l’avenir des applis sur cette plateforme. Si les Scopes se développent, les applications ne seront presque plus nécessaires hormis les classiques SMS, navigateur, etc… Mais en regardant les tendances sur le magasin Ubuntu, on voit que les Scopes sont très peu représentés face aux applications. Pour ma part, j’ai du mal à faire avec les WebApps à l’heure actuelle. C’est certes utilisable, mais on perd certains avantages comme le mode hors-ligne par exemple. A voir comment cela évolue dans l’avenir, mais Canonical va devoir faire preuve d’ingéniosité pour gagner les développeurs à sa cause.

C’est donc un constat en demi-teinte pour ce nouvel OS mobile. Ubuntu Touch en est à ses balbutiements et le chemin va encore être long avant la maturité. Android et iOS ont aussi dus convaincre les foules avant de connaitre le succès actuel qui est le leur. Il faudra donc être patient et croiser les doigts pour que les choses se déroulent aussi bien pour Ubuntu Touch.

12 réflexions au sujet de “Notre test complet de Ubuntu Touch”

  1. L’avantage des webapps est l’aspect « permissions » : si je me souviens bien les webapps sont lancées dans un navigateur « sandboxé », et donc pas de gestion des permissions tordue voires inaccessibles au grand public.

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  2. Enthousiaste et déçu….
    Je suis un fan de Linux depuis les premières Mandrake et j’attendais avec impatience la convergence avec le téléphone…..
    J’ai enfin réussi avec bonheur à me débarrasser des jeux, fesses bouc et autres gazouilleurs impossible à éliminer de façon propre sous un androïd normal.

    Mais j’ai vraiment l’impression d’avoir une version Bêta :
    – blocages intempestifs
    – annuaire récupéré de façon très incomplète ( plus de groupes)
    – perte à répétition de la liaison données 2G / 3G ( un reboot et ça repart pour 10 minutes)
    – notifications supprimées qui réapparaissent après redémarrage
    – etc…

    Le plus embêtant c’est de ne trouver nulle part d’aide : toutes mes recherches google me renvoient à des explications sur les mouvements à faire pour passer d’une appli à une autre.
    Rien sur les problèmes rencontrés, pas de forum.

    Je me sens un peu seul, et c’est bien la première fois que ça m’arrive sur Ubuntu….

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  3. Merci pour ce retour.

    Petite précision pour les webapps. Effectivement, pour le moment la majorité se base sur le sdk. Ce sont des applis lancées depuis un navigateur ayant son propre confinement noyau.
    Mais depuis Oliver Gravert de chez Canonical a publié un hack permettant la création de webapp hybride qui va permettre une meilleure intégration dont le mode hors ligne.
    Le système est naissant et il n’y a pas encore d’ouvrages consacrés aux développement sur UbuntuPhone.

    Avec le développement d’Ubuntu Snappy (pour entre autre l’IoT) basé sur la même archi, on risque prochainement de voir arriver des applis orientees IoT

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    • Merci pour cette précision concernant les WebApps.

      Pour ma part, ce qui me chagrine au niveau du développement est l’absence du SDK pour d’autres plateformes que Ubuntu Desktop. J’utilise Fedora et j’aimerai bien mettre les mains dans le cambouis, mais ce cloisonnement est assez handicapant… A moins que je ne soit passé à coté. Tous les devs n’utilisent pas Ubuntu Desktop. J’imagine que le SDK sera adapté pour Win, Mac et compagnie à l’avenir, du moins je l’espère !

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  4. Marrant de voir un testeur se pâmer devant Unity. cette évolution qui a fait fuir d’ubuntu la majorité des pratiquants antérieurs. Lesquels se sont tournés vers d’autres distributions de Linux. Quant aux « invocations » à partir de swipe différents, mon chinois bas de gamme double SIM sous Android 4.4 en est déjà gréé.

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    • Bonjour. Je ne pense pas me « pâmer » devant Unity. Comme toute interface, elle a ses avantages et ses inconvénients. Lors de sa sortie sur PC, j’ai été très déçu, mais avec le temps on s’habitue à Unity et ça reste très productif. Son adaptation sur un écran tactile la rend très efficace, ce qui est souligné dans le test. Pour ce qui est de l’utilisation des « swipes », ce n’est pas une nouveauté certes, mais pour utiliser votre smartphone sous Android, j’imagine que vous devez en passer par les boutons physiques/tactiles à un moment ou un autre, ce qui n’est pas le cas sous Ubuntu Touch.

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  5. Merci pour ce retour d’expériences !
    Si c’est votre téléphone perso que vous avez utilisé pour cet article, je vous recommande d’installer dekko ( https://appstore.bhdouglass.com/app/dekko.dekkoproject ) pour vos divers comptes courriel car étant un client lourd, vos avez accès à vos message hors ligne, et je confirme pour telegram (qui a en plus sa propre scope) c’est efficace, très bonne alternative libre à whatapps, voir mieux et vraiment sécurisé.

    Sinon, je reviens sur un chiffre qu’il me semble n’est pas juste, à vérifier:

    > 99% de webapps

    J’ai fait un tour sur le catalogue web (non officiel, mais qui utilise les source officielles json pour les données applicatives) au moment où j’écris ce commentaire:

    https://appstore.bhdouglass.com/ => 445 webapps et 104 scopes

    Et sur https://appstore.bhdouglass.com/apps => 1096 apps & scopes

    Donc 1096-445=661 applications natives (dont 104 scopes !) soit 60,3% du catalogue si je ne me trompe pas !

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    • Bonjour. J’ai en effet effectué le test avec mon propre smartphone sur lequel j’utilise aussi Dekko. Une excellente application malgré quelques petits bugs.
      Pour ce qui est du chiffre de 99%, c’était plus une métaphore qu’un vrai chiffre. Il assez difficile de quantifier vraiment les WebApps. Par exemple, Twitter parait être une application native sur l’Ubuntu Phone, mais utilise la version mobile HTML5 du site éponyme. Doit-on alors la considérer comme une « vraie » application comme on la connait sous Android ou plutôt une WebApp ? Difficile à dire ^^

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  6. Cela ne fait que quelques mois que la suite Here est dispo pour Android (et Iphone), et plusieurs années qu’elle est dispo sous Windows Phone (car développé par Nokia).
    Donc dire que c’est une appli reconnu sous Android, c’est pour moi de l’abus, tout n’est pas centré sur cet OS.

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    • Bonjour. Cette application n’est certes pas vieille sous Android (toujours en beta) mais elle n’en connait pas moins un bon succès, en particulier grâce aux cartes gratuites hors-ligne. Et il n’était pas mon intention de tout faire tourner autour d’Android, mais c’est l’OS que j’utilise le plus, donc autant prendre en comparaison quelque chose que je connais ^^

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      • Pas de soucis ! Et effectivement, j’ai recommandé cette appli a des amis sous Android qui allaient à l’étranger, ils ont été ravis !

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