Google mise beaucoup sur Chrome OS, son système d’exploitation ultra léger, pour séduire de nombreux consommateurs sur les marchés des ordinateurs fixes et portables.
Mais Chrome OS pourrait, dans un avenir similaire, s’immiscer dans toujours plus d’appareils mobiles, notamment au sein des tablettes. De par son statut de système d’exploitation ultra léger, Chrome OS fonctionne d’ores et déjà sur des ordinateurs portables équipés, pour la plupart, de composants similaires à ceux que l’on retrouve au sein de tablettes de milieu de gamme. Avec l’avènement, notamment grâce à Lenovo, d’ordinateurs portables dotés de dalles tactiles capables d’effectuer une rotation sur 360 degrés, Chrome OS n’a jamais été aussi proche du monde des tablettes. Il ne serait par ailleurs pas étonnant que ce dernier soit, à terme, préféré à Android sur les ardoises hybrides ou même les tablettes plus traditionnelles, ce système d’exploitation étant désormais compatible avec certaines applications Android.
Doté d’une dalle IPS de 10,1″ affichant seulement 1280×800 pixels (soit une résolution HD), le ChromeBook Flip d’Asus ne sera, contrairement à certains appareils concurrents, pas capable d’effectuer une rotation sur un angle supérieur à 260 degrés. S’il vous faudra oublier l’idée de replier totalement le clavier à l’arrière de l’écran pour en faire une ardoise un peu épaissie, vous pourrez toutefois vous servir de sa base comme d’un support pour l’ensemble de l’appareil. Propulsé par un chipset ARM RK3288 de chez Rockchip (1,8 GHz Quad-Core), le ChromeBook Flip s’appuie sur 2 ou 4 Go de RAM selon la déclinaison tout en disposant d’un espace de stockage très limité de 16 Go, heureusement extensible grâce à un slot Micro SD. On appréciera toutefois la présence de deux ports USB 2.0 ainsi que la possibilité d’étendre l’affichage grâce à une sortie Micro HDMI.
Accusant 900 grammes sur le balance pour une épaisseur de 15 mm au total, le ChromeBook Flip devrait être commercialisé prochainement à partir de 249$ pour la mouture la moins onéreuse. Un tarif abordable pour cet appareil qui, malgré ses quelques défauts, peut potentiellement séduire un large panel d’utilisateurs, de l’étudiant désireux de prendre ses notes sur un véritable clavier physique tout en disposant d’une importante autonomie (jusqu’à 10 heures si l’on en croit Asus) aux consommateurs souhaitant compléter ou remplacer leur ordinateur par un appareil plus polyvalent et plus facilement transportable.
Comment cela marche