Attendu comme le messie par les fans depuis de longues années, Ubuntu Touch arrive enfin sur le marché européen. Intégré au terminal espagnol Bq Aquaris E4.5, ce nouveau venu a-t-il ce qu’il faut pour affronter Android et iOS sur leur terrain ?
Sommaire
Avant de plonger plus avant dans ce test, il me semble bon de faire un petit récapitulatif de l’histoire d’Ubuntu Touch. A l’origine, ce projet de système d’exploitation créé par la société Canonical a été présenté en 2013 lors d’une campagne de financement participatif sur la plateforme Indiegogo. A l’époque nommé Ubuntu Edge, il devait permettre de réaliser une convergence entre tous les appareils, PC ou mobiles. Malgré un fort engouement de la communauté linuxienne, l’objectif de financement n’a pas été atteint.
Après une période de silence entrecoupée de quelques nouvelles sporadiques, le projet semblait au point mort. Mais l’annonce l’an dernier de partenariats entre Canonical, Meizu et Bq a montré l’arrivée imminente d’un nouvel OS, moins ambitieux mais toujours aussi prometteur : Ubuntu Touch. Et c’est l’espagnol Bq, spécialisé dans les tablettes tactiles et smartphones sous Android, qui vient de sortir en premier la version Ubuntu Edition de son Aquaris E4.5. L’heure du verdict est donc arrivée. Ubuntu Touch peut-il faire le poids face aux ténors que sont Android et iOS ?
Caractéristiques techniques
Afin de tester le marché, Canonical et Bq n’ont pas pris de risque. Doté de caractéristiques d’entrée de gamme et vendu par le biais de ventes flash, l’Aquaris E4.5 est un terminal qui se veut destiné aux amateurs d’Ubuntu et aux curieux de la première heure. Le grand public n’est pas ici la cible, même si les mois à venir devraient voir le smartphone espagnol vendu dans divers pays avec des offres de forfaits mobiles. Mais voyons plutôt les caractéristiques techniques, qui restent d’ailleurs identiques à la version sous Android :
- Ecran 4.5″ IPS avec une définition de 920 x 540 px (240 ppi), glace protectrice Dragontrail
- Processeur Mediatek quad-core cadencé à 1.3 GHz
- GPU Mali 400 cadencé à 500 MHz
- 1 Go RAM
- 8 Go mémoire de stockage
- Wifi 802.11 b/g/n, bluetooth 4.0, micro-USB 2.0
- APN 8MP et 5MP
- Gestion 3G HSPA+ (pas de 4G), dual-SIM
- Batterie Li-Po 2150 mAh
- OS Ubuntu Touch 14.10
Commercialisé au même prix que la version sous Android, soit 169.90€, cet appareil n’est pas le plus performant du marché, même en entrée de gamme. Est-ce que ces spécifications seront suffisantes pour bien faire fonctionner le nouvel OS ? Réponse plus loin dans ce test. Pour le moment, nous allons parler du design et de l’assemblage du smartphone.
Design et conception
Si vous possédez déjà un Aquaris E4.5 sous Android, vous ne verrez aucune différence puisque les deux modèles sont physiquement identiques. Avec des dimensions de 137 x 67 x 9 mm et un poids de 123 grammes, le smartphone de Bq ne restera pas dans les mémoires pour son originalité au niveau du design. Petite parenthèse amusante, mon beau-frère m’a dit en voyant l’engin « on dirait un vieil iPhone mais sans le bouton » ! Et je crois que ça résume plutôt bien les choses.
La coque (disponible en noire ou blanche) possède des bords arrondis. Le côté droit présente les deux seuls boutons physiques de l’engin : le volume et l’allumage. Non, vous ne rêvez pas, il n’y a pas d’autre bouton physique. Pas de Retour, Home ou Menu comme sur Android ou iOS avec son unique bouton. C’est quelque chose que j’apprécie tout particulièrement, Ubuntu Touch réussi le pari d’offrir des appareils mobiles dénués de boutons. Les constructeurs pourront donc exploiter au maximum l’espace disponible sur la face avant. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour Bq puisqu’un grand espace est laissé vacant sous l’écran. Il y aurait peut-être eu matière à réduire la taille de l’Aquaris, mais comme c’est un modèle prévu pour Android à la base, une telle modification n’aurait fait qu’augmenter le coût de production (et donc d’achat). Dommage…
Concernant le reste du design, l’Aquaris E4.5 dispose d’un APN de 5 MP en façade et d’un autre à l’arrière de 8MP avec un double flash. Un capteur de luminosité et de proximité est intégré, ainsi qu’une diode de notification qui à priori ne s’allume qu’en bleu. Sur la tranche gauche, deux ports pour carte SIM sont présents et requerront l’utilisation d’un poussoir pour l’ouverture, comme sur les iPhone. Il en va de même pour le port de la carte micro-SD qui se situe sur le haut du téléphone. La prise Jack pour un casque audio se trouve elle aussi sur le haut de l’appareil. Pour terminer, on retrouve en bas un micro et un haut-parleur, tous les deux situés derrière des grilles, uniquement séparés par le port micro-USB destiné à la charge et aux transferts de fichiers vers un PC.
L’écran de 4.5″ est plutôt correct, malgré une définition qHD de 960 x 540 px pour une résolution de 240 ppi. On apercevra donc les pixels, même si c’est assez minime et pas du tout gênant sur le long terme. Une dalle 720p n’aurait cependant pas été de trop face à la concurrence. Concernant les angles de vision, l’IPS n’est pas de la plus haute qualité, mais j’ai apprécié la luminosité élevée de l’écran qui assure une bonne lisibilité même en plein soleil. Doté d’une dalle Dragontrail, l’écran devrait bien résister aux rayures et à l’usure.
La conception du tout semble plus que correcte, il n’y a aucun craquement ni un quelconque jeu dans les boutons physiques. L’assemblage est vraiment bien fait, malgré l’utilisation de plastique sur l’ensemble du smartphone espagnol. La solidité est au rendez-vous, l’Aquaris est fait pour durer et c’est tant mieux ! Le constat est donc plutôt encourageant pour un début, mais en sera-t-il de même pour le nouvel OS proposé par Canonical ?
Test Ubuntu Touch
Retrouvez notre test complet de Ubuntu Touch sur l’article dédié disponible à l’adresse suivante : https://www.tablette-tactile.net/test/ubuntu-touch-os-165872/
Appareil photo
Comme tout smartphone, le Bq Aquaris E4.5 intègre des appareils photos numériques. Celui en face avant est doté d’une résolution de 5MP alors que celui à l’arrière fait 8MP. C’est dans les normes pour un terminal de ce prix (169.90€). Les clichés sont corrects, sans plus. Le double flash situé sur la coque ne fait pas des exploits en basse luminosité. On appréciera par contre le mode HDR géré par l’application photo. Les réglages sont succincts, il n’est pas possible de changer la définition des photos, on peut juste choisir entre trois niveaux de qualité : basse, moyenne, supérieure. Étrangement, l’appareil photo semble parfois se geler pendant quelques secondes, comme si le téléphone n’arrivait pas à suivre le rythme. C’est probablement un bug qui sera éliminé dans les prochaines mises à jour de l’OS.
Pour la partie vidéo, il est possible de filmer en 480p, 720p ou 1080p. Là aussi les réglages sont très limités. Sûrement que de futures mises à jour viendront améliorer les choses. Quoiqu’il en soit, le Bq Aquaris n’est clairement pas à destiner aux accros de la photo. Il fera bien son travail pour une ou deux photos rapides, mais c’est tout.
J’ai en revanche vraiment apprécié l’utilisation de la galerie qui est très bien faite. Elle peut classer les prises par jours et dans un agencement par carrousel. C’est très pratique et agréable à l’œil. Il est aussi possible de créer des albums ou de faire un tri plus classique « en vrac ». Même si les options sont limitées, c’est un bon début.
Accessoires
Etant identique physiquement à sa version Android, l’Aquaris E4.5 bénéficie des mêmes accessoires que l’on peut acheter sur la boutique en ligne de Bq. La seule nouveauté réside dans l’étui spécial Ubuntu Touch créé pour cet OS. Conçu en simili-cuir avec un intérieur en feutrine, cet accessoire est troué en plein milieu afin de laisser entrevoir le cercle d’information de l’écran de déverrouillage. Un autre trou en forme de T laisse apercevoir le haut-parleur pour les conversations téléphoniques ainsi que la diode de notification.
De couleur noire à l’extérieur et orange à l’intérieur, cet étui est de bonne qualité. Il tient bien en place et laisse un accès à tous les boutons. Vendu à 16.90€, il a été offert lors de la première vente flash de l’Aquaris E4.5 il y a quelques semaines. Il vous faudra cependant passer à la caisse si vous souhaitez l’obtenir, cette offre n’a plus lieu pour les nouvelles ventes flash, ce qui est bien dommage.
Performances et autonomie
1 – Performances
Avec son processeur d’entrée de gamme et un GPU âgé, l’Aquaris E4.5 n’est pas une bête de course. Cependant, ces spécifications sont suffisantes pour un OS comme Android 4.4. Est-ce la même chose pour Ubuntu Touch ? A l’heure actuelle, il est difficile de savoir quelles sont les besoins réels du nouveau système de Canonical. Aucun jeu 3D de dernière génération n’existe actuellement sur cette plateforme, ni aucun benchmark. Il est donc ardu de pousser le smartphone espagnol dans ses derniers retranchements. Et comme c’est le seul terminal officiel actuellement sur le marché en attendant le MX4 de Meizu, je n’ai aucune base de comparaison.
Je m’en vais néanmoins vous livrer mes impressions, bonnes ou mauvaises, après ces quelques jours de prise en main. Gardez bien à l’esprit que l’OS est jeune, peu de mises à jour ont eu lieu et les choses ne peuvent que s’améliorer. Actuellement, Ubuntu Touch en est à sa version 14.10, comme sur la version PC. Une mise à jour devrait bientôt avoir lieu en avril, la 15.04 qui apportera sûrement son lot de nouveautés et d’améliorations.
Mais passons donc aux performances. Lors de l’utilisation des Scopes, je n’ai pas eu de ralentissements à déplorer, tout est fluide. Cependant, lors du glissement d’un Scope à un autre, c’est moins bon. Une sorte de léger freeze intervient à chaque transition d’un écran à l’autre. Il semble que plus on ajoute de Scopes, plus le phénomène s’amplifie. Si on veut défiler à toute vitesse du premier Scope au dernier de notre liste, ça devient vite problématique. Il faut donc être patient et glisser tranquillement à chaque écran. C’est un peu frustrant, surtout qu’il n’y a aucun moyen d’aller d’un Scope à un autre plus éloigné sans passer par tous les autres sur le chemin… Bref, le système reste largement perfectible sur ce point. Je vous invite à visionner les vidéos du test de Ubuntu Touch pour avoir un aperçu de ce phénomène.
Toujours concernant les Scopes, il arrive parfois qu’ils n’affichent rien. Il faut alors les rafraîchir manuellement pour obtenir les informations voulues. C’est assez rare cependant. Ce qui est plus gênant, c’est l’absence d’actualisation automatique. Si vous ne rafraîchissez pas vous-même le Scope « Aujourd’hui » par exemple, il continuera à vous donner les informations de la veille. Il n’affichera pas les nouveaux SMS tant que vous ne l’actualiserez pas. C’est probablement quelque chose qui sera réglé à l’avenir, mais ça rend l’utilisation moins agréable. Il faudrait une option pour définir une actualisation automatique régulière. Et c’est ainsi pour tous les Scopes, peu importe les informations demandées.
Que déplorer d’autre ? Durant toute la durée des tests, jamais je n’ai reçu de notification pour les mails ou mon compte Facebook. Étrangement, seul mon compte Twitter semble fonctionner quand je reçois une alerte de mention ou un message direct. Pourtant, mon compte GMail est correctement autorisé dans les options. J’ai pris contact avec le support de Bq qui ne m’a pas vraiment aidé sur le coup. Canonical travaille à améliorer ça, mais c’est vraiment gênant de ne pas voir l’arrivée de mes nouveaux mails en direct. D’ailleurs, pour ceux qui n’utilisent pas de compte GMail, ils risquent d’être déçus : c’est visiblement les services de Google qui ont la priorité pour l’instant. Que ce soient les mails via GMail ou le navigateur qui impose le moteur de recherche de Mountain View, Ubuntu Touch ne propose pas d’alternative officielle. Il y a bien des WebApps Yahoo! et Outlook dans le magasin Ubuntu, mais elles ne permettent pas de recevoir des notifications. Bref, c’est très limité pour l’instant et ça me semble dommageable pour un smartphone qui se veut révolutionnaire.
Pour le reste, ça fonctionne plutôt bien. Le navigateur intégré charge relativement vite les pages et reste simple d’utilisation. Le chargement des Scopes prend parfois un peu de temps selon la quantité d’informations à charger, mais là aussi ça reste correct pour un terminal qui s’oriente vers l’entrée de gamme. Difficile par contre d’imaginer des temps de chargement identiques sur un appareil comme le futur MX4 destiné au haut de gamme. Il va donc falloir que Canonical améliore la réactivité de son OS pour séduire le grand public. Notez que j’ai parfois eu des plantages m’obligeant carrément à redémarrer l’Aquaris. Certaines fois, le simple fait d’éteindre l’écran résout le problème.
Puisque je parle de l’écran, j’ai aussi relevé un comportement assez étrange et passablement énervant. Après environ une minute sans le toucher, il s’obscurcit. C’est bien pour économiser la batterie, mais c’est moins sympa quand on essaye de regarder une longue vidéo sur YouTube. Aucun paramètre ne permet de gérer cela dans les options du système. On peut juste choisir le temps avant l’extinction complète de l’écran. Ici aussi, ça manque de finition, mais les futures mises à jour viendront sûrement régler ce petit soucis.
Je vais maintenant aborder le multi-tâches. Comme je le disais en début d’article, la fonction permettant de changer d’application rapidement est franchement géniale. Malheureusement, il y a un petit point assez embêtant : le navigateur est incapable de faire fonctionner une vidéo ou lire une musique en tâche de fond. Imaginons que vous voulez écouter un titre sur Soundcloud tout en écrivant un tweet ou deux. Vous lancez la musique depuis le Scope Soundcloud puis vous ouvrez l’application Twitter. Et là, c’est le drame : plus de musique, elle se met en pause automatiquement. Elle ne reprendra que si vous basculez à nouveau sur la page Soundcloud. C’est plutôt frustrant de voir un multi-tâche conçu de cette façon. Par contre, si vous écoutez la musique stockée sur votre téléphone avec le lecteur embarqué, tout se passe bien, elle tourne en fond sans aucun problème, même avec l’écran éteint. Le constat reste donc similaire : Canonical va devoir améliorer tout ça !
Il me semble avoir fait le tour des plus grosses gènes de performances que j’ai pu trouver sur l’Aquaris. Il y a pas mal de bugs à l’heure actuelle et quelques plantages subsistent. Même si c’est loin d’être catastrophique, ça peut parfois s’avérer très frustrant. En ce qui concerne la connectique, le branchement à un PC se produit sans accrocs, tout comme le wifi qui semble fonctionnel à 100%. Je n’ai jamais eu de perte de signal à déplorer, si ce n’est quand la batterie passe sous la barre des 10%. Probablement un bug qui sera réglé prochainement.
Autonomie
Avoir un joli OS tout neuf et innovant c’est bien, mais encore faut-il pouvoir l’utiliser une journée complète. Heureusement, c’est le cas ici. Je n’ai malheureusement pas pu réaliser notre classique test d’autonomie puisque le lecteur vidéo est incapable de lire les films en boucle ! Si cela peut rassurer les amateurs de Full HD, le smartphone de Bq est tout à fait capable de décoder les grosses vidéos en 1080p.
Faute de mieux, je peux vous affirmer que la batterie semble bien gérée. Le téléphone espagnol tient une journée en utilisant Internet régulièrement, avec quelques vidéos et de la musique à l’appui. Pour avoir un ordre d’idée, il perd environ 10% de batterie en une nuit de sommeil. Ubuntu Touch semble donc peu gourmand et assure une autonomie décente. Reste à voir si cela se confirmera quand les premiers jeux en 3D commenceront à pointer le bout de leur nez.
Conclusion Bq Aquaris E4.5 Ubuntu Edition
Vous l’aurez compris, Ubuntu Touch est un OS radicalement différent de ce qui existe actuellement et c’est tant mieux. Un peu de nouveauté ne peut que faire du bien à un marché qui peine à se renouveler. Est-ce que je recommanderai cependant l’Aquaris E4.5 Ubuntu Edition à tout le monde ? Pas à l’heure actuelle. Le système d’exploitation de Canonical est encore trop jeune pour attirer le grand public. Certes, les Scopes sont innovants, mais encore incomplets à mon sens. De nombreux bugs persistent : pas de notifications, le multi-tâches hasardeux, les plantages trop présents, etc… Tant que Canonical ne réglera pas ces problèmes, Ubuntu Touch aura du mal à conquérir le grand public.
Le chemin à parcourir est encore long et sera semé d’embûches. Impossible de savoir si les développeurs accorderont du temps à Ubuntu Touch. C’est pourquoi ce premier Ubuntu Phone est à réserver aux amateurs de la distribution et aux geeks curieux. Sinon, ce terminal pourra aussi intéresser les acheteurs qui veulent un appareil pas trop cher capable d’assurer les fonctions minimales qu’on en attend : téléphone, SMS, Web et multimédia. A vous de voir !
Les plus :
- Enfin un OS qui veut innover !
- Les Scopes, une chouette idée
- Simplicité et intuitivité de l’interface
- Bonne conception
- Autonomie correcte
Les moins :
- Nombreux bugs
- Scopes pas fonctionnels à 100%
- Magasin plutôt vide
- Multi-tâches pas au point
- Les WebApps, pas forcément un bon choix (cf HERE)
Joli test, bravo.
Petite question, j’ai l’impression que la logothèque d’Ubuntu n’est pas présente, est-ce vrai? Je pense que si le système connait un succès, il y aura un portage de plusieurs applications issues d’Ubuntu comme chromium, …
Bonjour et merci pour votre appréciation de ce test ! Concernant le marché d’application, ce n’est en effet pas la logithèque qu’on peut trouver sur la version PC. Il n’y a donc pas d’applications similaires à celles sur PC (comme VLC, Skype ou LibreOffice) pour le moment. A terme, les applications des deux univers (mobile et PC) devraient être réunies et compatibles dans un seul magasin unifié. Il va cependant falloir être patient et le BQ Aquaris E4.5 ne verra probablement pas ces mises à jour avant très longtemps (si jamais il n’est pas obsolète d’ici là…).
J’attedrais la fin du mois pour en commander, mais sincerement qui veut acheter un ubuntu mobile ? C’est seulement des informaticiens qui veulent surtout se distinguer de grand public et surtout pour avoir la main sur le terminal sans passer par un jailbraik,…
Bonjour. Pour ma part, je pense que ce type de terminal peut séduire les utilisateurs qui veulent un peu de nouveauté et surtout de la simplicité. Quand à ceux qui veulent avoir complètement la main sur le système, c’est pour le moment assez difficile puisqu’il n’a pas d’accès root (rootfs est en lecture seule). En revanche, il est vrai que c’est sympa d’avoir un terminal facilement accessible pour par exemple vérifier l’état d’un serveur personnel en ssh :-)
Vivement une tablette supportée nativement sous Ubuntu…
Pour le moment ça ne semble pas prévu par Canonical, il me semble avoir vu quelque part qu’il y avait quelques limitations d’Unity avec les appareils mobiles quand à la taille d’écran…
Dans les défauts, il faut absolument ajouter : pas de dézipper, pas de gestionnaire de téléchargements, pas moyen de télécharger un fichier quelconque dans son dossier téléchargements, pas de navigateur digne de ce nom tout simplement. pas de chronomètre (???) et pas d’appli mail digne de ce nom (dekko est ultra bugguée et pas pratique du tout !). Ce qui est tout simplement ahurissant venant de canonical, parce que les habitué d’ubuntu ont naturellement tendance à chercher synaptic pour installer leurs paquets, ici, rien ! et franchement, c’est carrément moyen.
C’est vrai que ces défauts sont handicapants, mais une grosse mise à jour majeure est prévue pour la fin du mois. La version 15.04 devrait régler pas mal de ces problèmes. Quand à l’utilisation de Synaptic ou apt-get, il ne faut pas oublier que cet OS se veut destiné au grand public qui ne souhaite pas forcément apprendre la ligne de commande (malgré ses avantages indéniables).
Quel dommage si la console n’est pas exploitée à 100% ou bridée. Je vais attendre mais je ne choisirai cet OS que dans le cas où l’on puisse utiliser la console de façon complète ou presque!
Bonjour, il est possible d’utiliser le terminal mais l’accès root n’est pas autorisé malheureusement…