C’est une page qui se tourne pour 162 communes françaises : dès le 31 janvier 2025, l’ADSL disparaîtra définitivement dans ces zones. Cette transformation marque la fin du réseau cuivre, longtemps utilisé pour les connexions Internet, au profit de la fibre optique.
L’opérateur historique Orange mène ce vaste chantier depuis plusieurs années, suivant une feuille de route stricte. Ce débranchement progressif du réseau cuivre s’étendra jusqu’en 2030, avec différentes vagues de suppression : le lot 2 concernera 829 communes dès 2026, et le lot 3 suivra en 2027 avec 2 145 communes concernées.
Une transition qui s’accélère
Cette mutation s’inscrit dans un plan ambitieux visant à améliorer les infrastructures numériques en France, en conformité avec les objectifs de l’Union européenne. L’objectif est clair : permettre à tous les citoyens d’accéder à une connexion très haut débit, avec des vitesses atteignant 1 Gb/s en téléchargement et 150 Mbit/s en envoi.
Pour les habitants des communes concernées, cela signifie qu’ils devront impérativement passer à la fibre optique pour conserver une connexion Internet. Orange a laissé trois ans aux communes pour se préparer et organiser le raccordement des foyers.
Quelles alternatives pour ceux non éligibles à la fibre ?
Même si la fibre est désormais la norme, certains foyers pourraient ne pas être encore éligibles. Heureusement, il existe des solutions alternatives, notamment les offres Internet par satellite ou via des technologies 4G et 5G fixe.
Pour savoir si votre commune est concernée par cette première vague, la liste complète des villes impactées est disponible sur le site d’Orange. Il est donc vivement recommandé de vérifier votre éligibilité et d’anticiper ce changement pour éviter toute coupure de service.
L’ADSL a marqué une époque, mais l’avenir est résolument tourné vers le très haut débit. Une évolution qui, malgré les contraintes qu’elle peut engendrer, promet une connexion plus rapide et plus stable pour tous.
