Avec les Galaxy Note et consorts, les phablettes sont de plus en plus répandues sur le marché du tactile. Aujourd’hui, c’est Acer qui nous propose de tester le terminal Liquid S1, une machine bien plus abordable que les appareils haut de gamme de Samsung. Mais est-ce que ça vaut le coup ? Réponse en bas de page.
Sommaire
Design et conception
Et hop, voici l’Acer Liquid S1 de test qui débarque fraîchement des mains du livreur ! Ouverture fébrile du colis et… boite grisâtre pas géniale. C’est quand même un peu mieux que le morceau de carton du Liquid Z3, mais ce genre d’emballage est loin de donner envie de passer à la caisse. J’ouvre donc vite le précieux en espérant trouver quelque chose de mieux à l’intérieur. Première bonne surprise : il y a deux coques fournies, une noire et une blanche. C’est le genre d’initiative que j’aimerais voir bien plus souvent chez les constructeurs de produits high-tech. Merci Acer !
J’équipe la coque noire, histoire de rester classique (et c’est moins salissant). Le style « soft touch » est très agréable au toucher et évitera les traces de doigts.
Le reste de la boite est plus que classique : diverses notices et garanties, un adaptateur secteur, un câble USB, un kit mains-libres ainsi bien sûr que le Lquid S1 et sa batterie. Mais qu’est-ce qui trône dans les entrailles de la bêtes ? Tout ça ma petite dame :
- Ecran 5.7″ LCD IPS 1280×720 px
- Processeur quad-core MediaTek MT6589T à 1.5 GHz
- 1 Go RAM DDR3
- 8 Go stockage interne
- Wifi 802.11 b/g/n
- Connectique : micro-USB 2.0, micro-SD, dual-SIM (format micro-SIM), bluetooth
- GPS/A-GPS
- Webcams 2 MP et 8 MP
- Batterie 2400 mAh
- Android 4.2 Jelly Bean avec surcouche Float UI
- Dimensions : 163 x 83 x 9.5 mm
- Poids : 195 grammes
On est donc bien en présence d’une phablette avec un grand écran HD et un équipement relativement conséquent. Le tout est vendu à 299€. Il y a néanmoins quelques petits détails qui me gênent d’entrée de jeu : la mémoire interne de 8 Go ou encore la présence d’une surcouche. Est-ce que le terminal se montrera à la hauteur ? Avant de m’avancer plus, je vous propose déjà de voir si la conception est décente. Ceux ayant lu mon test de l’Iconia A1 se rappelleront sûrement que la marque asiatique m’avait déçu sur ce point. Et c’est malheureusement encore le cas ici.
En effet, après insertion de la batterie, je referme la coque et bien vite un jeu se fait sentir sous la main. Idem avec la deuxième coque. Ça bouge beaucoup et je crains bien que le moindre choc un peu trop prononcé ne fasse voler en éclat tout ce beau monde. La dalle d’écran ne bénéficie pas de traitement en Gorilla Glass ou autre, il faudra donc prendre bien soin de votre phablette. Le même constat s’opère au niveau des boutons physiques qui bougent beaucoup à mon gout… L’engin est relativement léger, ce qui renforce l’impression globale de fragilité. C’est donc une déception de ce côté. Le design est en revanche bien fichu, dès le début le S1 vient se caler comme il se doit dans mes grandes mains. Le pouce donne accès au volume et l’index vient pile se poser sur le bouton d’alimentation. Et pour les gauchers, ça devrait à peu prêt rentrer dans l’ordre aussi.
Pour résumé, on a donc le volume sur la tranche droite et l’alimentation sur la gauche. En haut du S1, on trouve la port Jack 3.5 mm qui est une vraie calamité. Il y a un jeu monstrueux et l’enfoncement du port dans la coque est tel qu’il est presque impossible d’enficher la prise. Et une fois branché, le son n’arrête pas de couper à cause de la mauvaise tenue de l’ensemble. Rageant ! Pour terminer, on trouve sur la tranche basse le port micro-USB servant à la charge et au transfert des données. Notez d’ailleurs que ce port ne gère pas l’OTG et ne permet pas la charge autrement que sur le secteur. Une déception de plus…
Sur la face avant, on a un APN 2MP qui pour une fois n’est pas trop mauvais et permet de faire de la visioconférence sans pencher le terminal en tous sens grâce à son capteur grand angle. Les capteurs de proximité et de luminosité sont aussi de la partie, ils semblent bien fonctionner. Android oblige, on retrouve les trois classiques boutons en bas de l’écran : retour, menu et applications. A l’instar du petit Z3, ils ont été épurés et s’intègrent bien au design général. Il est regrettable qu’une diode de notification ne soit pas intégrée.
En face arrière, on retrouve un APN de 8 Mp avec un flash LED en haut. En bas, il y a un haut-parleur estampillé DTS qui produit un bon son malgré une saturation rapide. Le DTS permet de modifier les paramètres sonores grâce à un égaliseur, c’est plutôt sympa même si on n’atteint pas des sommets dans la qualité sonore.
On passe ensuite aux entrailles de la bête. Il faut retirer la batterie pour pouvoir placer les cartes SIM ou la micro-SD. La manipulation est simple, aucun élément ne force et le tout parait plus solide que sur le reste de la tablette. Pour les cartes SIM, il faudra employer du format micro-SIM, qui est de plus en plus répandu.
Nous avons fait le tour du Liquid S1. Comme vous avez pu le constater, c’est plutôt mitigé surtout avec la conception très fragile. Il faudra faire très attention afin de conserver votre phablette en vie le plus longtemps possible. C’est dommage, le design est sympathique avec son mélange de métal brossé et de plastique doux. La prise en main agréable remonte un peu l’ensemble, mais il va falloir que le reste assure.
Ecran
HD 720p oblige, le Liquid S1 dispose d’un bel écran, même si il ne casse pas forcément des briques avec « seulement » 257 dpi au compteur. Mais sur un format relativement réduit comme ici avec 5.7″, l’utilisation est vraiment très agréable, il faut vraiment y regarder de très près pour voir les pixels. La dalle IPS permet d’obtenir de bons angles de vision et les couleurs sont bien contrastées. En montant la luminosité à fond, c’est vraiment brillant et la phablette pourra s’utiliser en extérieur sans trop de problèmes. Évitez quand même le plein soleil sous peine d’être victime de gros reflets aveuglants. Doté d’un capteur de luminosité, le S1 ajustera bien l’affichage sauf en cas de semi-pénombre, le capteur ayant tendance à patauger dans la semoule en effectuant de trop brusques changements de luminosité. Mais c’est assez courant sur les appareils à moins de 300€.
Il y a en revanche un point qui m’a plus dérangé : en réglant l’éclairage au minimum, l’écran a tendance à scintiller. C’est surtout visible lors du visionnage d’images en majorité claires, comme des pages web. C’est un phénomène que j’ai déjà eu l’occasion de rencontrer sur quelques appareils bas de gamme, mais qui pourra déranger les plus pointilleux.
Comme je le disais au paragraphe précédent, l’écran ne bénéficie pas de traitement Gorilla Glass ou autre. Ce n’est pas bien méchant en soit, mais face à des appareils comme la Nexus 7 ou même le Moto G, cela pourra être discriminant pour certains acheteurs potentiels. Quoiqu’il en soit, Acer a quand même fait un boulot correct avec son écran, qui reste très agréable à utiliser sur une longue durée pour lire des e-books ou même jouer. Mais voyons maintenant si l’aspect logiciel tient la route, en particulier avec la surcouche maison d’Acer.
Interface et surcouche
Après le Liquid Z3 qui n’avait qu’une légère surcouche, le S1 a bénéficié d’un traitement plus lourd. Rassurez-vous, le lifting reste quand même léger au niveau de l’interface de base. Les habitués des versions « stock » d’Android ne seront pas trop lésés. Comme le petit téléphone cité précédemment, le bureau bénéficie de transitions réglables et en 3D, un peu comme ce qu’on trouve sur les lanceurs alternatifs comme GoLauncher par exemple. Et il est aussi possible de changer le nombre de bureaux pour ceux qui ne veulent pas utiliser les cinq bureaux de base. Le fond d’écran et la transition de déverrouillage se changent via une interface spécifique et simple à appréhender.
Pour ma part, j’apprécie ces petits modifications qui évitent le téléchargement d’un lanceur et permettent de customiser d’entrée de jeu la phablette. Mais ce n’est pas ici la plus grosse partie de la surcouche d’Acer.
Nommée FloatUI, ladite surcouche tente d’apporter ce qui fait cruellement défaut à Android : le multi-fenêtre. Mais est-ce bien exploité – et exploitable – sur un écran relativement petit (face à une vraie tablette) ?
Malheureusement, la réponse tend vers la négative…
Bien que l’idée soit bonne et existe avec plus ou moins de succès sur d’autres phablettes comme le Galaxy Note 3 de Samsung, Acer offre ici un système qui manque de finition. Je m’explique.
Pour accéder au multi-fenêtre, il faut appuyer longuement sur le bouton multi-tâche en bas à droite de la machine. Pour ma part, j’aurais déjà aimé un accès plus simple et plus visible surtout. En effet, rien n’indique la fonction et je suis tombé dessus par hasard (mea culpa, je ne lis que très rarement les notices, surtout quand elles sont presque vides !).
Comme vous pouvez le voir ci-dessus, un panneau va s’ouvrir, composé en deux parties. La partie haute permet de placer jusqu’à sept raccourcis vers vos applications préférées. Le raccourci vers l’application Live Screen (servant à la capture et retouche d’écran ) n’est pas modifiable. Pour ma part, je suis assez dubitatif sur l’utilité de ces raccourcis, puisque la barre de dock Android fait la même chose (certes avec moins de raccourcis disponibles).
Mais passons à la partie qui nous intéresse : le multi-fenêtre. Dans la section basse du panneau, vous avez une dizaine d’icônes défilantes. Chacune permet d’ouvrir une fenêtre en premier plan. Vous pouvez avoir jusqu’à quatre fenêtres simultanément. Les fonctions sont diverses : appareil photo, navigateur web, prise de notes, calculatrice, etc… C’est sympathique, mais on atteint vite les limites du système car il est impossible de faire ça avec les applications autres que celles prévues pour. Impossible donc de lire ses mails sur GMail tout en jouant à Angry Birds par exemple. Idem si vous voulez utiliser Sygic tout en naviguant sur TuneIn. Pour avoir un résultat similaire, il faudra lancer TuneIn et ensuite ouvrir le navigateur flottant sur la version web de Maps.
Malgré tout, le système reste assez sympa quand on veut par exemple prendre une photo sans devoir repasser par le bureau. Idem pour prendre une note alors qu’on navigue sur Chrome. Comme vous pouvez le voir au-dessus, la place est vite limitée sur l’écran, un autre défaut de ce système. Il aurait peut-être mieux fallu qu’Acer opte pour un ancrage des fenêtres comme sur Windows 8 par exemple. Peut-être aussi que sur de plus grands formats, cette surcouche peut présenter plus d’intérêt et d’efficacité. Sur du 8″ ou plus, ça pourrait le faire, mais sur du 5.7″, c’est trop limité. Dommage, mais peut-être que dans quelques temps le système sera plus peaufiné.
Le dernier ajout de cette surcouche est le clavier Swype. Il était déjà présent sur le Liquid Z3 et reste toujours aussi agréable à utiliser. Bien sûr, il est toujours possible de basculer sur le clavier Android classique ou d’ajouter d’autres claviers via le Play Store. D’ailleurs, avant de parler des applications, notez que le correcteur orthographique ne fonctionnait pas lors du test. C’est assez étonnant, mais ce petit problème sera probablement résolu lors de futures mises à jour (qui se font en OTA soit dit en passant !). Mais trêve de bavardages, passons plutôt à l’offre logicielle.
Offre logicielle
Pour le Liquid S1, Acer a fait les choses en grand et propose de nombreuses applications pré-installées. Et la sélection montre bien l’envie du Taïwanais de de faire du S1 un vrai PDA évolué. En effet, on trouve en plus du Play Store et des Google Apps classiques (la phablette est certifiée Google) l’excellent Evernote et son pendant « graphique » Skitch. Les deux applications permettent de prendre et d’organiser des notes. Ajoutez à ça les deux applis de la surcouche, vous avez en tout quatre méthodes de prise de note différentes sur le S1 ! Pour le coup, ça fait presque trop.
Par contre, le S1 ne dispose que de 8 Go de stockage interne, dont 2.55 Go pour l’OS. C’est une grosse déception, sachant que pour cette gamme de prix le stockage est à 16 Go, voir 32 Go. Pour compenser ça, Acer propose son application de Cloud nommée Acer Cloud et permettant de stocker les médias en ligne.
Pour la suite, on retrouve une application de musique nommée Mood Agent. Le but est de passer de la musique qui correspond à votre humeur du moment. Il faut simplement monter ou descendre les réglettes et une playlist sera automatiquement générée. Mais même si le principe est sympa, ça ne m’a pas semblé très efficace, les réglages étant assez minimalistes.
Toujours dans le style « PDA évolué », la suite Polaris Office vous permettra de créer des fichiers texte, des feuilles de calcul ou des présentations compatibles avec Microsoft Office. L’écran est assez large pour faire le minimum, mais n’espérez pas atteindre le même niveau de qualité que sur un vrai PC de bureau. Cependant, Polaris reste très bien fichu et agréable à utiliser.
Jusqu’à présent, c’est plutôt bien parti dans l’offre logicielle. Malheureusement, il faut toujours qu’une appli inutile vienne se glisser dans le tas et Acer ne déroge pas à la règle avec HD Channel. J’ai eu beau chercher, je n’ai pas réussi à comprendre l’intérêt de mettre une telle application qui n’est qu’un clone mal fait de YouTube. L’interface semble sortie d’Android 2.3 et les fonctionnalités sont identique au site vidéo de Google. D’ailleurs, les chaines et les vidéos viennent de là. Alors pourquoi gaspiller le peu de stockage disponible sachant que YouTube est déjà pré-installé ? Mystère.
Pour finir, vous retrouverez les applications classiques sous Android : navigateur, agenda, galerie, etc… Une petite appli vous donnera la météo et une autre vous permettra de scanner les FlashCode. Là encore, à chacun de se faire son idée sur l’utilité de ces applications. Et comme je le disais plus haut, le S1 est certifié Google, donc il est possible d’aller sur le Play Store pour télécharger à peu prêt tout et n’importe quoi. D’ailleurs, quand je dis « tout », je vois un peu large, puisque je n’ai pas eu accès à certaines applications (des jeux en majorité) qui sont marquées comme incompatibles. C’est assez déroutant vu la puissance de la machine.
De futures mises à jour viendront sûrement résoudre le problème, du moins je l’espère. En tout cas, le S1 dispose d’une offre logicielle plutôt complète et chacun devrait y trouver son compte dès la sortie de la boite. Il est quand même regrettable que la mémoire allouée soit aussi légère. Heureusement, les performances du terminal asiatique font vite oublier ce petit écueil comme nous allons le voir maintenant.
Performances
Le processeur actuellement à la mode dans le monde mobile d’entrée de gamme est le Mediatek MT6589. Ici c’est une version plus puissante qui équipe le S1 en la présence du MT6589T. Le modèle est le même mais la fréquence monte de 300 MHz, un gain pas forcément visible à l’utilisation. En effet, lors de mon test du SPX-24.HD qui utilisait le MT6589 à 1.2 GHz, les performances étaient quasiment les mêmes qu’ici. Malgré tout, les scores sous Antutu et Quadrant sont plus élevé. Pour rappel, le SPX obtenait 13424 sous Antutu et 4928 sous Quadrant.
Bien sûr, les résultats sont à prendre avec des pincettes, mais je peux néanmoins vous affirmer que les performances sont au rendez-vous. D’ailleurs, je craignais un peu que la surcouche ne vienne handicaper l’appareil, mais mes craintes ont vite disparu. Que ce soit au niveau de l’interface ou pendant les jeux en 3D, je n’ai jamais eu de ralentissement ni de plantage. La phablette réagit instantanément aux sollicitations, c’est un pur bonheur. Qui a dit qu’il fallait claquer 600€ pour avoir de bonnes performances ? Faute d’avoir pu télécharger Real Racing (incompatible d’après le Play Store…), j’ai testé Dead Trigger 2 qui n’a pas posé de problème particulier avec les détails au maximum. Ajoutez à ça le plaisir d’avoir un écran HD et vous serez à l’aise pour jouer ou faire tout autre activité.
En parlant de faire d’autres activités, la navigation sur le web est ici aussi un vrai régal grâce au grand écran et à la réactivité du terminal. De plus le Flash est géré d’origine. Les vidéos sont parfois un peu longues à charger, mais j’ai vu bien pire sur d’autres terminaux. La haute résolution permet un affichage agréable qui permet de lire sans avoir à zoomer en permanence.
Qu’en est-il de la lecture vidéo ? Là encore c’est presque un sans faute, la HD est décodée en 1080p sans aucun problème, mais l’écran ne permet d’en profiter qu’en 720p (ce qui est déjà pas si mal, avouons-le !). Le son rendu par le haut-parleur est plutôt correct grâce au DTS, mais les basses sont bien trop discrètes, comme sur la plupart des appareils mobiles. De plus, les craquements sont fréquents à plus de 75% de volume. Malgré tout, l’ensemble est suffisant pour regarder un film dans une pièce un peu bruyante sans avoir à sortir le casque. De toute façon, la prise Jack étant défectueuse, on devra se contenter du haut-parleur.
Pour ce qui est de la partie « tablette », le S1 assure bien. Est-ce pareil pour la partie « téléphone » ? Franchement, c’est plutôt positif. Malgré sa grande taille, le terminal se tient bien à l’oreille et offre un son clair. Ecrire des SMS est une partie de plaisir grâce au grand écran et au clavier Swype. Finalement, le seul inconvénient est l’absence de puce gérant la 4G. Un point qui peut s’avérer pénalisant actuellement, même si les terminaux équipés ne sont pas encore majoritaires. Il faudra donc se contenter des réseaux HSPA+ (3G Dual Carrier), ce qui est suffisant pour une majorité d’usages. Les autres fonctions comme le GPS tournent très bien aussi. Le Bluetooth 3.0 permet de brancher une oreillette pour profiter du main-libre.
Pour la Wifi c’est dans la moyenne. Le signal reste stable même à l’étage par rapport à la box. Je n’ai pas eu de coupure intempestive.
Voyons maintenant si l’autonomie permet d’utiliser toutes les fonctionnalités pendant suffisamment de temps. J’ai donc fait le test classique, qui consiste à faire tourner une vidéo 1080p en boucle sur MXPlayer en laissant le wifi et les notifications activés, le tout à 50% de luminosité. Le résultat est plutôt moyen : 5h56. De nos jours, c’est plutôt bas, surtout pour un gros smartphone. D’ailleurs, ça se vérifie au quotidien puisque je n’ai jamais tenu plus d’une journée et demie sans recharge. En moyenne, en utilisant pas mal de jeux 3D, avec des vidéos sur YouTube et un peu de surf, il suffit d’une bonne journée pour vider complètement la batterie. Une petite déception donc… Le bon point, c’est que la machine d’Acer ne chauffe presque pas, même en la poussant à fond.
Pour finir, j’aborderais le point de l’appareil photo. Comme d’habitude, il y en a deux sur le terminal : 2 MP en façade et 8 MP à l’arrière. Ce sont en général des résolutions classiques dans cette gamme de prix. L’APN en face avant est suffisant pour de la visioconférence. Pour l’arrière, c’est déjà mieux. Avec un flash LED et l’auto-focus, il est possible de faire des clichés de bonne qualité, sans pourtant atteindre des sommets (pour ça, il faudra voir le Liquid S2, dont je vous parlerais dans un prochain article). Le S1 propose même un détecteur de visage et de sourire. La détection ne fonctionne cependant pas toujours au mieux pour les visages et je ne parle pas des sourires, ce n’est pas forcément au point. Dans des conditions de basse luminosité, les clichés deviennent vite inexploitables malgré le flash puissant. Cependant, l’APN fait bien son boulot dans des conditions normales. C’est en tout bien mieux que sur les APN dont sont dotées une majorité de tablettes.
Voici qui met un terme à ce test d’une phablette plutôt sympathique. Il est donc temps de passer à la conclusion et à la note finale.
Conclusion Acer Liquid S1
Pour une phablette entrée/moyen de gamme, le Liquid S1 s’en sort plutôt bien. Enfin, c’est surtout au niveau des performances que le terminal d’Acer montre de belles prouesses.
Les + |
Les – |
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Il faut quand même adapter la qualité au prix. Mais je n’apprécie pas ce genre de pratiques. Pourquoi ne pas fabriquer une tablette de très haute qualité, cher évidemment, au lieu d’en fabriquer une de moyenne qualité à coût modéré. Les consommateurs achèteront toujours quel que soit le prix si la qualité répond à leurs exigences.