Avec la Thrive 10, Toshiba offre un produit fini au grand public. La marque japonaise tente d’effacer son erreur de jeunesse – la Toshiba Folio A100 – sur le marché des tablettes tactiles. Quelles sont les chances de la Thrive 10 face aux nombreuses tablettes concurrentes ?
Tablette-tactile.net remercie son partenaire LDLC pour le prêt de la Toshiba Thrive 10 (AT100), n’hésitez pas à aller visiter leur catalogue de tablette tactile.
Design & Cœur de l’appareil
La Toshiba Thrive 10 est une de ces tablettes Android 3.0 typique. Elle dispose presque des mêmes caractéristiques techniques que l’Acer Iconia Tab A500 et les Asus Transformer/Slider. Elle s’appuie sur un processeur dual cœurs Nvidia Tegra 2 cadencé à 1 Ghz, 1Go de RAM, 16 Go de stockage interne, le Wifi b/g/n, le Bluetooth 3.0, un APN avant de 2 mégapixels (vidéo-conférence) et un APN arrière de 5 mégapixels pour prendre « des jolies photos », le combo accéléromètre/ gyroscope… Elle offre une connectique ultra complète : un port USB (host), un port mini USB, un port HDMI, un port de carte SD, le jack 3.5. Enfin, une batterie de 2030 mAh complète ses caractéristiques techniques avec une autonomie annoncée de 11 heures.
Son écran LED de 10.1 pouces possède une résolution de 1280×800.
Côté Design, Toshiba a pris le parti d’être à contre-courant avec ses concurrents. La Thrive 10 ne ressemble en rien à ce qu’il se fait sur le marché. Elle est assez épaisse (1.6 cm) et pèse 725 grammes sur la balance. Elle est pourvue d’un revêtement caoutchouc très agréable au toucher (selon moi). Ce revêtement arrière en fait une tablette baroudeuse ; on ne craint pas de la poser n’importe où car on sait qu’elle ne se rayera pas (par rapport à l’aluminium d’un iPad ou un plastique du type Galaxy Tab).
La coque est démontable et changeable pour une autre couleur. Cette particularité – de la coque démontable – vous permet même d’emporter avec vous une deuxième batterie qui pourra être inter-changée au moment opportun.
Toute la connectique se trouve derrière des caches en caoutchouc.
Deux mini haut-parleurs trônent en bas de la tablette et au milieu, le port propriétaire de Toshiba permet de connecter la tablette à un dock.
En définitif sur le design : la Thrive 10 est une sorte d’OVNI, et ce n’est pas pour me déplaire du tout. Merci Toshiba !
Interface & Ergonomie
Toshiba a doté sa tablette d’Android 3.1 Honeycomb, ce n’est pas la dernière mouture d’Android honeycomb (3.2), et l’on ne sait pas non plus si Toshiba portera Android 4.0 Ice Cream Sandwich sur son produit.
En dehors de cette question, vous retrouverez toute l’expérience classique d’Android 3.0 sur la Thrive 10. Pas d’interface particulière, rien de spécifique qui différencierait la Thrive 10 de ses concurrentes citées plus haut.
Je ne leur en veux pas : si cette « customisation nulle » permet d’avoir les dernières mises à jour plus rapidement, je n’en serais que plus content (mais en même temps, la Thrive 10 n’est pas sous Android 3.2).